Les membres du bureau exécutif de la Fédération des entreprises du Gabon (FEG) et la ministre du Budget et des Comptes publics, Édith Ekiri Mounombi épse Oyouomi, ont lancé le 27 décembre la phase opérationnelle du dialogue entre l’État et les opérateurs économiques, tel que souhaité par le chef de l’État et la Première ministre, Rose Christiane Ossouka Raponda.
Soucieux de restaurer la confiance des milieux d’affaires par la promotion des investissements et l’amélioration du climat des affaires dans les différents secteurs de l’économie, le ministre du Budget et des Comptes publics, Édith Ekiri Mounombi épse Oyouomi, a ouvert son cabinet au bureau exécutif de la Fédération des entreprises du Gabon, le 27 décembre, dans le cadre du renforcement du dialogue public-privé.
Cette séance de dialogue public privé a permis aux deux parties de faire une évaluation de l’état d’avancement des traitements des problématiques de l’accès au marché public pour les entreprises locales, le règlement de la dette intérieure et la relance de la Journée comptable de qualité. À travers ce type de rencontre, le gouvernement s’imprègne des difficultés des acteurs du monde économique et propose des solutions permettant la mise en place de réformes qui aboutissent au développement du secteur privé.
«Au cours de nos échanges avec madame la ministre du Budget, nous lui avons fait part de notre souhait de ce que la préférence nationale soit de mise dans l’accès aux marchés publics afin que les entreprises gabonaises deviennent des acteurs de la construction de leur pays. De même, qu’il y ait un traitement équitable dans le traitement de la dette extérieure et intérieure. Que la dette extérieure ne soit pas toujours privilégiée au détriment de la dette intérieure, lorsque ce sont les entreprises nationales qui créent la richesse permettant de payer ces dettes–là», a indiqué le président de la FEG.
S’agissant de la restauration de la Journée comptable, qui participe de la tenue des comptes publics et de l’amélioration de leur qualité, la FEG a reçu l’assurance nécessaire à ce propos de la part du ministre du Budget et des Comptes publics. Selon Henry Claude Oyima, cette journée comptable est un élément d’équité, de transparence qui permet de redonner confiance à l’État, et de gagner la confiance des opérateurs économiques. «Nous tenons à remercier madame la ministre du Budget pour sa disponibilité, son accompagnement et sa compréhension des sujets évoqués», a conclu le président de la FEG.