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Centrales électriques : Pour Noël, Bilie-By-Nze sur les installations d’Akournam et d’Alenakiri
Publié le mardi 27 decembre 2022  |  Gabon Review
Alain-Claude
© Autre presse par DR
Alain-Claude Bilie-By-Nze visitant les installations de la Centrale électrique d’Akournam II.
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En dépit la fête de Noël se célébrant en famille, le vice-premier ministre en charge de l’Énergie et des Ressources hydrauliques était sur le terrain le 25 décembre. Alain-Claude Bilie-By-Nze s’est respectivement rendu sur les sites de production d’électricité d’Akournam II et d’Alenakiri, dans la commune d’Owendo. Il y a encouragé et soutenu le personnel d’astreinte avant de faire le tour du propriétaire. Un moment inattendu et fort apprécié par les employés de la Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG) et ceux de la Société du patrimoine (SP).

Alors que le 25 décembre est un jour propice à la fête et aux retrouvailles en famille, le vice-premier ministre a voulu communier ces moments avec les employés d’astreinte sur les centrales électriques d’Akournam II et d’Alenakiri. Au-delà de sa volonté de réconforter ce personnel loin de leur famille, Alain-Claude Bilie-By-Nze est allé s’enquérir du fonctionnement de ces infrastructures en temps de fêtes.

Rappelant que Noël est une fête chrétienne certes, mais devenue familiale, il a laissé entendre que «dans cette période, nos compatriotes ont besoin de passer de bons moments en famille, en étant assuré d’avoir une fourniture en électricité et d’eau». Son déplacement sur ces sites a donc permis de marquer une présence réconfortante auprès des argents en service. «Je voulais manifester cette présence parce que ces agents sont d’astreinte aujourd’hui alors que les autres sont en pleine Noël. J’ai donc voulu manifester une solidarité envers eux parce qu’ils remplissent une mission de service public très importante», a-t-il fait savoir.

Le patron du secteur de l’Énergie et des Ressources hydrauliques ajoute que, comme pour le personnel hospitalier d’astreinte, il faut avoir «une pensée pour tous ces compatriotes qui remplissent des missions auxquelles on ne pense pas toujours, mais qui se consacrent pour que d’autres aient un peu de bonheur». Il renchérit en indiquant que «c’est essentiel parce que lorsqu’il y a une coupure, on se plaint. Mais derrière ces coupures, il y a des hommes et des femmes qui s’engagent à rétablir l’électricité». «On est donc venu leur manifester notre soutien au nom des Gabonaises et des Gabonais et leur dire joyeuses fêtes», a-t-il dit.

Sur les centrales électriques d’Akournam II et d’Alenakiri gérées respectivement par la SEEG et la SP, le chef de département de l’Énergie a eu droit aux explications concernant la sécurité, la santé du personnel et la protection de l’environnement. Ensuite, il a fait le tour du propriétaire pour s’enquérir du fonctionnement de ces entités qui contribuent, pour la première à environ 41% de la production du Rréseau interconnecté (Ric) du Grand Libreville et pour la deuxième à environ 40% de l’énergie distribuée dans ce Ric.

Le constat est satisfaisant

Alain-Claude Bilie-By-Nze estime que le constat est satisfaisant. «La centrale d’Alénajiri est bien tenue par de jeunes compatriotes parmi lesquels de jeunes dames», a-t-il fait remarquer, soulignant que la SP s’est engagée depuis plusieurs mois à procéder à une reprise en main de ces centrales comme celle de Port-Gentil et du Grand Poubara exploitée jusque-là uniquement par Sinohydro. «De plus en plus de compatriotes sont impliqués dans l’exploitation et c’est une très bonne chose. Il faut maintenant continuer à les encourager à les prendre totalement en main. Mais l’État doit également jouer son rôle pour mieux les accompagner», a-t-il déclaré.

Ces centrales d’Alenakiri et d’Akournam II constituent aujourd’hui plus de la moitié, sinon 60 % de la production d’énergie sur le Ric de l’Estauaire. Mais à Alénakiri, des inquiétudes subsistent. Une décharge menace fortement l’exploitation de cette Centrale de par ses émanations, le brulis qui est fait, les poussières et les fumées. «Il faudra qu’on songe, au niveau du gouvernement, à régler ce problème. Sinon, à côté du problème des déchets de Libreville, on va avoir un problème avec cette centrale qui est essentielle aussi bien pour la fourniture de l’électricité à la Zone économique spéciale de Nkok qu’à Libreville», a suggéré le vice-premier ministre.

Les directeurs généraux de la SEEG et de la SP, Gustave Aimé Mayi et Eddie Priva Lekouka, se sont réjouis de la présence du responsable de leur tutelle sur le terrain un 25 décembre. «Nous nous réjouissons de la visite de monsieur le vice-premier ministre parce que c’est un jour particulier. Nous sommes le 25 décembre, ceci traduit à suffisance, tout l’intérêt que le patron de notre ministère, notre tutelle, porte à l’endroit du secteur de l’énergie», a dit M. Mayi.
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