Dans un communiqué du 16 décembre dernier, Camélia Ntoutoume- Leclercq, le ministre en charge de l’Éducation nationale informe que la situation de milliers d’enseignants gabonais mis en solde depuis de nombreuses années, mais ne possédant pas de texte d’intégration, a été régularisé.
Ainsi, 3 407 enseignants sont désormais intégrés dans le corps de la fonction publique. Dans le détail, l’on a 318 personnels de catégorie C ; 1 798 de catégorie B2 ; 1.291 de catégorie B1. « Au nom de l’équité, nous avons choisi de commencer par ceux qui gagnent le moins. Avec humilité, infiniment merci à ma collègue [du ministère de la Fonction publique] et à son équipe pour le travail réalisé qui se poursuivra avec diligence », déclare Camélia Ntoutoume- Leclercq.
Sur un autre plan, indique le ministre de l’Éducation nationale, il y a 5 491 autres enseignants en attente de leur texte d’intégration dans la fonction publique. Ici on retrouve 743 enseignants pour la catégorie A2 (le plus haut grade de la fonction publique au Gabon : Ndlr) et 1 341 personnels de la catégorie A 1. La date de régularisation de leur situation n’a pas été donnée. Mais ces enseignants pourraient bientôt sortir de la précarité.
Les nouvelles intégrations déjà effectives viennent régler partiellement le problème du secteur éducatif. Car, le Syndicat gabonais des enseignants et formateurs (Sygef) réclame ces intégrations depuis des années ainsi que le plan de carrière des enseignants formateurs et leur renouvellement, les budgets, les primes, les indemnités, des arriérés de salaire, etc. À cause de cette situation, l’École normale des instituteurs (ENI), par exemple, a cessé de fonctionner pendant sept ans.