Réuni en Assemblée générale dimanche 22 juin dernier, le bureau exécutif de l’Union du Peuple Gabonais a décidé de porter plainte contre les « dissidents » et membres récemment exclus de cette formation politique pour faire annuler leur congrès, organisé sans l’aval des instances du parti le 6 juin dernier à Libreville.
La crise au sein de l’Union du Peuple Gabonais semble être loin de s’apaiser. Un nouvel épisode s’ouvre avec cette plainte déposée contre la mouvance des « loyalistes » pour faire annuler leur congrès tenu le 6 juin dernier.
L’assemblée générale organisée dimanche 22 juin, a permis d’informer les militants de cette nouvelle procédure judiciaire qui s’ouvrira dans deux semaines.
« M. Jean de Dieu Moukagni Iwangou ne peut pas diriger, présider notre formation politique pour un certain nombre de raisons, dont des raisons juridiques », a déclaré le juriste Brandt Kombila, secrétaire politique à l'habitat et au cadastre.
« Il n'y a aucun autre parti UPG possible en dehors du siège national », a précisé Bruno Ben Moubamba, le nouveau secrétaire général du parti qui a présidé l’Assemblée générale en l’absence du secrétaire exécutif du parti, empêché.
Le 6 juin dernier, le congrès organisé par les « loyalistes » s’était déroulé non loin du siège de l’UPG, sis à Awendjé, dans le 4ème arrondissement de Libreville.
Par ailleurs, le bureau exécutif a annoncé aux militants les nouvelles orientations du parti qui prévoient le déploiement de cette formation politique dans la province de l'Estuaire et la création de nouvelles fédérations sur toute l'étendue du territoire.
« Nous sommes donc ici pour dire au monde qu’il faudra encore compter sur l’UPG, pour relancer le parti chemin faisant vers le vrai congrès de l’UPG très prochainement », a conclu Bruno Ben Moubamba.