Le Gabon abrite, depuis le 23 juillet dernier à Libreville, les travaux de la 30e session du comité régionale de coordination et de négociation de l’Accord de partenariat économique (APE) Afrique centrale-Union européenne. Une semaine durant, les participants vont plancher sur la facilitation de l’accès au marché d’Afrique centrale.
Libreville abrite depuis le 23 juillet dernier les travaux de la 30e session du comité régionale de coordination et de négociation de l’Accord de partenariat économique (APE) Afrique centrale-Union européenne.
Organisée par le ministère gabonais du Commerce, cette rencontre fait suite au dernier comité ministériel pour les négociations APE que le Gabon a présidé récemment. «Ces orientations ministérielles portent entre autres sur notre accès au marché d’Afrique centrale, sur les négociations en matière de services, sur l’évaluation de l’impact fiscal net et sur l’identification des projets insérés au programme régional de développement lié en APE», a indiqué Gabriel Tchango, ministre gabonais du Commerce, des Petites et Moyennes Entreprises, de l’Artisanat et du Développement des services, à l’ouverture des travaux. «Au cours de la session qui s’ouvre, je vous invite et vous encourage à travailler plus efficacement pour espérer parachever les travaux des groupes techniques et engager des discussions conjointes avec la partie européenne dans l’espoir de convoquer le prochain comité ministériel APE dans le respect du chronogramme établi à Kinshasa», a-t-il poursuivi, ajoutant : «La session de Libreville devrait donc permettre de consolider les résultats des travaux obtenus précédemment et ouvrir des nouvelles perspectives volontaristes pour la sous-région au terme notamment de promotion et d’intégration régionale de l’Afrique centrale, d’intégration de la dimension de développement dans l’APE et l’engagement vers une nouvelle forme de coopération avec l’Union européenne».
Faisant suite à la Convention de Lomé et à l’Accord de Cotonou, les APE sont des accords commerciaux visant à développer le libre-échange entre l’Union européenne et les pays dits ACP (Afrique, Caraïbes, Pacifique). La faible performance de l’intégration régionale et la coexistence de plusieurs régimes d’accès au marché européen sont entre autres les difficultés que rencontrent la plupart des pays de l’Afrique Centrale, depuis la mise en œuvre du processus de l’APE.
