LIBREVILLE – Le gouvernement américain défendra lors du sommet USA-Afrique qui s’ouvre ce mardi à Washington DC, l’idée d’inclure l’Union africaine dans le G20, a déclaré la Maison Blanche le vendredi 9 décembre.
Le président américain, Joe Biden, plaidera pour l’intégration permanente de l’Union africaine au G20, a annoncé, vendredi, sur sa page Twitter, Judd Devermont, le directeur exécutif aux Affaires africaines du Conseil de sécurité nationale de la Maison Blanche.
En effet, le président américain Joe Biden s’apprête à défendre l’intégration de l’Union africaine au sein de ce groupe qui rassemble les dix-neuf économies les plus avancées au monde, ainsi que l’Union européenne. L’annonce sera faite durant les trois jours du sommet États-Unis-Afrique.
«Cette annonce, qui sera faite la semaine prochaine par le président américain lors du sommet USA-Afrique, permettra à Biden d’obtenir plus facilement la coopération de l’Afrique sur des questions telles que la guerre en Ukraine et le changement climatique», a souligné, vendredi, le journal américain, The Washington Post.
«Il est plus que temps que l’Afrique ait des sièges permanents à la table des organisations et initiatives internationales», a déclaré M. Devermont dans un communiqué cité par The Washington Post.
«Nous avons besoin de davantage de voix africaines dans les conversations internationales à propos de l’économie mondiale, la démocratie et la gouvernance, le changement climatique, la santé et la sécurité», a ajouté Devermont selon le journal américain The Washington Post.
Il a indiqué que les États-Unis aborderaient le rôle de l’Union africaine (UA) avec l’Inde, qui présidera le G20 en 2023. L’Afrique du Sud est actuellement le seul pays africain à figurer au G20, né dans sa forme actuelle lors de la crise financière de 2008.
The Washington Post a estimé que, depuis des années, les dirigeants africains expriment leur frustration d’être tenus à l’écart des discussions sur les affaires mondiales et les crises qui les touchent, du coronavirus à la sécurité alimentaire, affirmant qu’ils se sentent souvent comme des spectateurs, alors que les pays occidentaux dirigent la plupart des organismes internationaux.
Créé en 1999, le G20 vise à favoriser la concertation internationale, en intégrant le principe d’un dialogue élargi tenant compte du poids économique croissant pris par un certain nombre de pays.