L’annonce a été faite au cours du repas offert jeudi par le président de la République aux entreprises membres de la FEG, à en croire Henri Claude Oyima, le patron des patrons gabonais.
Elle en avait fait la demande il y a quelques mois sans véritablement insister officiellement. Pourtant, la Fédération des entreprises du Gabon (FEG) est en passe d’obtenir la gestion plus ou moins exclusive de la prévoyance sociale. C’est, en tout cas, la promesse qui lui a été faite, le 8 décembre, lors du déjeuner offert par Ali Bongo, au palais.
«Nous avons été heureux des annonces du chef de l’État sur la problématique de la prévoyance sociale. C’est-à-dire que désormais, la Caisse nationale de sécurité sociale et la Caisse nationale d’assurance maladie de garantie sociale seront gérées, comme nous l’avons souhaité, par le secteur privé», s’est réjoui Henri Claude Oyima au sortir de la rencontre avec le président de la République. Rencontre à laquelle ont été conviés plusieurs dizaines de chefs d’entreprises implantées au Gabon ainsi que des membres du gouvernement.
«Un pays ne peut pas se développer sans les entreprises. Le président de la République a confirmé ce message de manière solennelle. Pour dire que les entreprises du Gabon doivent désormais prendre la place qui doit être la leur dans le développement de notre économie», a rapporté le président de la FEG.
Au nombre des annonces faites par Ali Bongo lors de ce déjeuner avec les patrons figurait aussi une liée au règlement de la dette intérieure. «Nous allons pouvoir mettre en place le Club de Libreville qui va permettre de gérer et de régler cette dette.»