Événement international ayant pour marraine Aminata Dramane Traoré, femme politique et écrivaine malienne, la 10e édition du Festival du film de Masuku aura lieu du 8 au 13 décembre à Libreville et à Franceville. Cette manifestation interroge la place de l’homme dans son cadre de vie de façon globale. Elle accueille tous les genres, tous les formats de films et consacre une large place au cinéma africain. Présentant la programmation de cette année, la déléguée générale, Nadine Otsobogo, a laissé entendre que 18 films et un film hors compétition seront soumis à un jury de professionnels et un jury étudiant.
Récemment présenté au public par son délégué général, Nadine Otsobogo, le Festival du film de Masuku Nature et Environnement, entend mettre en compétition des films valorisant la nature et l’environnement. Du 8 au 13 décembre à Libreville et Franceville, il permettra également de créer des rencontres entre les professionnels du cinéma et le grand public et contribuera à sensibiliser les uns et les autres sur les enjeux de protection de la nature et de l’environnement.
La dixième édition permettra la diffusion de 18 films en compétition et d’un film hors compétition. Ils seront soumis à un jury de professionnels et un jury étudiant. «Cette édition est particulière pour nous, car on a comme marraine Aminata Dramane Traoré qui est une panafricaine. C’est ce qui fait l’encrage de ce festival pour l’Afrique».
Militante altermondialiste, ancien ministre malien de la Culture et Tourisme, Aminata Dramane Traoré s’est engagée dans le combat contre le libéralisme, qu’elle considère comme responsable du maintien de la pauvreté au Mali et en Afrique en général. Elle souhaite que les États africains cessent de suivre les injonctions des pays occidentaux qui se traduisent par «les plans et programmes des banquiers internationaux et des grandes puissances du Nord» et qui conduisent à la pauvreté des populations.
Comme innovations pour la 10e édition du Festival du film de Masuku, la déléguée générale du Festival a laissé entendre que l’événement enregistrera la diffusion de plus de films gabonais, et la participation d’un danseur traditionnel. Il s’agit d’Amaël Mavoungou qui offrira un spectacle de danse à l’ouverture officielle à Franceville et à la clôture à l’Institut français à Libreville (IFG).
Au programme de cet événement, les cinéphiles auront en diffusion, entre autres, Gardiens des P’tites bêtes, une fiction de Pierre-Antoine Carpentier, Aurora -A Rua que queria ser Rio, une fiction animation fantastique du brésilien Radhe Meron, Sur le fil du Zénith, un documentaire de Natvel Pontalier du Gabon, Andréa Minkwe héros inconnu de la Gabonaise Jennifer Biffot ou encore La valeur de nos déchets du Camerounais Charles Judicaël Kenguel.
Des masters class vont également être consacrés à l’archivage et au métier de chef opérateur. Celles-ci seront respectivement animées par Caroline Blache et Jérôme Lift et Sédrigue Soungani.