«Ensemble, agissons maintenant.» C’est le slogan et le thème choisis par les Nations Unies pour la Journée internationale des volontaires (JIV) qui a été célébrée ce lundi 5 décembre à l’Université Omar Bongo (UOB), à Libreville, à travers un échange entre les jeunes et des responsables du PNUD, de la CEEAC et de la Jica au Gabon ainsi que des représentants du secteur privé.
109 192 500. C’est le nombre mensuel de volontaires âgés de 15 ans ou plus que compte le continent africain, selon le Rapport sur la situation du volontariat dans le monde 2022, qui estime à 862 378 600 ce nombre au niveau mondial. Sur le plan national, le chiffre exact reste à définir, mais au sein du Système des Nations Unies au Gabon, l’on assure qu’il y en a plusieurs centaines, même si Francis James estime qu’il en faut beaucoup plus. D’autant plus que, selon lui, «le volontariat permet aux jeunes de s’impliquer dans le développement du monde».
Ce lundi à la bibliothèque de l’UOB où était célébrée la Journée internationale des volontaires, le représentant du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) a d’ailleurs fait valoir, pour encourager le plus grand nombre à se lancer, que «le programme des Volontaires des Nations Unies (VNU) est une porte d’entrée pour les jeunes dans le Système des Nations Unies», au Gabon et ailleurs. Promettant l’acquisition d’expérience dans divers domaines pour les jeunes qui hésitent, Francis James assure : «Nous à l’ONU, nous valorisons les compétences et nous ne faisons pas de différence entre le staff des Nations Unies et celui des VNU».
Une ambiance que la représentation de la CEEAC au Gabon aimerait également offrir aux jeunes, mais l’institution économique sous-régionale n’a lancé les activités de son Conseil national des jeunes qu’en octobre dernier, soit sept ans après la création de ces organes. La représentation du Gabon ne compte à ce jour que 2 volontaires, mais ses responsables envisagent de recourir à un appel à volontaires en 2023.
À la Jica (Agence japonaise de coopération intercommunale), c’est très différent. L’organisation réclame des centaines de volontaires envoyés sur le terrain partout dans le Gabon pour intervenir dans les domaines de la santé et de l’éducation. Le seul problème est lié à la langue qui est «assez difficile». Mais le représentant de l’Agence soutient que ce n’est pas une barrière au regard du succès des missions confiées aux volontaires.