Libreville, – Alors même que plusieurs personnalités de l’opposition telles que Jean Eyeghe Ndong, Jacques Adiahenot, Jean Ntountoume Ngoua, Luc Bengone Nsi, Albert Yangari et Joel Nzengouma ont fait le déplacement de Franceville pour soutenir Jean Ping lors de ce meeting politique planifié plusieurs jours avant, le constat implacable sera cependant celui d’environ quelques centaines de personnes seulement, contrairement aux milliers de personnes attendues par ces opposants.
Ces quelques personnes se retrouveront ainsi le 14 juin 2014 au quartier Mindara à la résidence d’Albert Yangari pour écouter Jean Ping, l’ancien baron du régime sous Omar Bongo Ondimba, devenu récemment opposant.
Certains de ses sympathisants voient en cette faible mobilisation les « actions de boycott de Jean Ping par les populations altogovéennes, insidieusement planifié par les cadres du PDG originaires de cette province ».
Et pourtant le rapport de force politique à Franceville est bien connu comme faisant de cette ville un solide bastion du Parti Démocratique Gabonais (PDG, au pouvoir) et de son chef, telle que le révèlent les résultats des dernières élections locales de décembre 2013, très largement favorables au PDG.
Mieux, les pedegistes du Haut Ogooué précisent : « Jean Ping crois emporter dans ses ambitions ubuesques, l’adhésion des altogovéens. Il se trompe. La preuve est là, cette sortie ratée en dis long sur la suite de son rêve. Le secrétariat exécutif a toujours demandé aux cadres et militants du parti de cultiver les valeurs fondamentales de la démocratie prônées par le distingué camarade président de notre formation politique, que sont la paix et la cohésion sociale. Franceville appartient à tous les gabonais, le PDG ne peut se permettre d’empêcher les gens de mener leurs activités politiques. L’échec de cette réunion ne saurait être le résultat d’un quelconque boycott des cadres du PDG du Haut Ogooué. Les gens ne sont pas dupes ».