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Présidentielle 2023 : Bertrand Zibi, comme un air de campagne électorale
Publié le vendredi 18 novembre 2022  |  Gabon Review
Bertrand
© Autre presse par DR
Bertrand Zibi Abeghe, un ex-député du parti au pouvoir
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Officiellement, la tournée américaine, européenne et africaine qu’il a annoncée mercredi depuis les États-Unis où il se trouve actuellement vise à remercier en personne les Gabonais de l’étranger s’étant mobilisés pour sa libération, mais l’initiative de l’opposant laisse plutôt penser qu’il prépare le terrain pour 2023, d’autant qu’il appelle de nouveau explicitement à la fin du régime en place.

Sera-t-il candidat ou non à l’une des élections politiques de 2023 ? Depuis sa sortie de prison en septembre dernier, Bertrand Zibi Abeghe entretient le flou sur sa position, bien qu’il avait déjà annoncé qu’il prendrait «son destin en main» après une période d’écoute et d’introspection. Ce moment est-il arrivé ? Si rien ne permet de l’affirmer, la déclaration faite par l’opposant ce mercredi 16 novembre laisse penser qu’il prépare désormais le terrain pour les prochaines joutes électorales au Gabon.

Depuis New York où il se trouve actuellement, l’ancien soutien de Jean Ping annonce en effet une tournée dans plusieurs villes des États-Unis, d’Europe et d’Afrique. Officiellement, il s’agira d’aller remercier en personne les Gabonais de la diaspora s’étant mobilisés pour sa libération durant ses six années de détention à la prison centrale de Libreville.

Appel à la fin du régime en place

Contrairement aux premières semaines ayant suivi sa libération, le discours de Bertrand Zibi Abeghe a retrouvé sa dureté de 2016. Il assure notamment que «des apatrides, des hommes arrivés de nulle part sont en train de piller notre pays sans vergogne». Aussi, appelle-t-il ses compatriotes de l’étranger qu’il dit cantonnés à des petits boulots hors de leurs pays à changer la donne.

«Non, cela ne peut plus continuer ! Cela ne peut plus durer! Il faut qu’ensemble nous trouvions une solution définitive. Et la solution définitive passe par la fin de ce régime tyrannique, sanguinaire qui nous prive de tout. Il est temps que la diaspora gabonaise, où qu’elle se trouve, vienne enfin prendre les rênes du Gabon», a-t-il lancé dans sa déclaration qu’il dit solennelle.
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