C’est à la faveur d’une conférence de presse organisée le mercredi 26 octobre dernier que Pierre Claver Maganga Moussavou a annoncé qu’il introduira tout prochainement un recours devant la Cour constitutionnelle en vue d’obtenir l’annulation des élections législatives partielles dans le département d’Ogoulou.
Droit dans ses bottes, le président du Parti social-démocrate (PSD) a dressé le tableau noir des constats faits lors des législatives partielles dans le département d’Ogoulou dont Mimongo est le chef-lieu. Pour Pierre Claver Maganga Moussavou, deux irrégularités flagrantes auraient émaillé la vérité des urnes. Une situation assez grave pour ne pas être banalisée par le Conseil gabonais des élections.
Le Président du Parti social-démocrate a souligné que les conditions d’organisation n’auraient pas été équitables. « Le Conseil gabonais des élections n’a même pas mis les pieds dans la haute dicobi. Parce que c’est inaccessible. Jusqu’à présent ça l’est encore jusqu’à aujourd’hui au moment où je vous parle », a affirmé Pierre Claver Maganga Moussavou. Un manquement criant qui n’est pas passé inaperçu.
Il déplore le fait que la candidate du PSD a été contrainte de parcourir à pied quelque 32 kilomètres pour se rendre auprès des populations. Tandis que le candidats du Parti démocratique gabonais (PDG) jouissaient de tous les confort . A ce propos, il soutient que « la deuxième chose c’est que les urnes, à l’aller comme au retour avec les résultats, ont été transportées par un véhicule conduit par le suppléant du candidat PDG, Charles Sadié, vainqueur de l’élection. Est-ce que c’est suffisant pour demander l’annulation soit partielle soit totale de cette élection? », a-t-il conclu.