Selon la gouverneure de la province de l’Estuaire, sur les 696 personnes impactées par le projet de construction de la voie de contournement de l’aéroport de Libreville, 547 ont été payées à ce jour. Une nouvelle rencontre avec les représentants de celles dénonçant la sous-évaluation de leurs biens a par ailleurs eu lieu mardi à l’ANUTTC.
Plusieurs personnes impliquées dans le projet de construction de la voie de contournement de l’aéroport de Libreville ont fait une sortie, le 23 octobre dernier. Réunies au sein de deux structures, dont une, les Personnes affectées par le projet (PAP), elles dénonçaient la sous-évaluation de leurs biens par l’État qui les avait recensées en vue d’une indemnisation. Deux jours après, elles ont été entendues par la gouverneure de la province de l’Estuaire.
La rencontre, qui a eu lieu au siège de l’Agence nationale de l’urbanisme, des travaux topographiques et du cadastre (ANUTTC), a permis d’évaluer l’avancée de ces indemnisations promises par les autorités, il y a quelques mois. Et, à en croire Marie-Françoise Dikoumba, à ce jour, «sur les 696 personnes impactées par le projet, 547 ont été payées».
Les 149 personnes restantes sont sans doute celles qui jugent insuffisante la compensation financière proposée par l’État qui évoque déjà de ne traiter qu’avec les vrais propriétaires, entendre : les personnes détentrices d’un titre de propriété au sens de la loi en matière d’expropriation. Qu’à cela ne tienne, la rencontre du mardi 25 octobre, qui faisait suite à celle du 1er octobre dernier, visait à «comprendre les différentes motivations des uns et des autres, pour essayer d’apporter des solutions adaptées et trouver une issue apaisée à la crise», explique la gouverneure. Une autre rencontre du même genre est d’ailleurs prévue dans deux semaines.
En attendant, Marie-Françoise Dikoumba assure qu’une liste de réclamations avait déjà été créée par le porteur de projet, GSEZ Airport, après les premières contestations. Actuellement, une équipe est sur le terrain «pour regarder et réévaluer les biens querellés».