L’Association japonaise pour le développement économique de l’Afrique (Afreco) a eu une séance d’échanges B to B avec des entreprises gabonaises, le 26 octobre à Libreville. Une rencontre ouvrant la voie au renforcement de la coopération économique entre le Gabon et le Japon.
Les choses se formalisent pour un renforcement de l’axe Libreville-Tokyo sur le plan économique. Dans le cadre de sa mission à Libreville, l’Association japonaise pour le développement économique de l’Afrique (Afreco) a eu une séance d’échanges B to B avec des entreprises gabonaises, le 26 octobre à Libreville. Organisée par l’Agence nationale de promotion des investissements (ANPI-Gabon), cette rencontre résulte du protocole d’entente (MoU) signé avec l’organisation nippone, 48 heures plus tôt.
Cette session d’échanges B to B visait à renforcer la coopération entre les deux pays dans le domaine de la promotion des projets des investissements dans le but de créer des joint-ventures ou des sociétés mixtes ; conformément aux accords bilatéraux entre le Gabon et le Japon. Les membres de l’Afreco ont ainsi eu l’occasion d’échanger avec le secteur privé gabonais, constitué d’entreprises exerçant dans des secteurs d’activités tels que : le BTP, l’industrie, l’urbanisme, l’énergie et la transformation du bois.
«Nous sommes reconnaissants avec l’ANPI-Gabon d’avoir favorisé cette rencontre. Celle-ci s’inscrit dans la concrétisation du MoU signé avec l’ANPI-Gabon, le 24 octobre dernier à Libreville», a rappelé le président de l’Afreco. «Dans ce sens, il est évident que nous avons fait un grand pas en avant dans le renforcement de la coopération économique entre le Gabon et le Japon. Et nous espérons continuer dans ce sens», a ajouté Tetsuro Yano. À travers l’Afreco, l’ANPI-Gabon souhaite ouvrir une nouvelle de la coopération économique avec le Japon.
Des résultats probants attendus
«Les relations politiques avec le Japon sont bonnes, les relations économiques ne sont pas suffisantes. L’exercice du jour vise donc à identifier de potentielles collaborations entre les entreprises gabonaises et japonaises. On peut dire que cet exercice est important et qu’il apportera de bons résultats», a affirmé le conseiller du directeur général de l’ANPI-Gabon, responsable de l’appui à l’entrepreneuriat. «Il y a des signaux encourageants et certains opérateurs japonais ont déjà même manifesté un intérêt plus qu’appuyé, concernant certains secteurs», a ajouté Cédric Ratanga.
Les entreprises gabonaises entendent saisir cette opportunité de travailler main dans la main avec les Japonais. «C’est une très bonne initiative de l’ANPI (…) Dans le domaine solaire que nous avons abordé, nous avons eu des solutions aux difficultés que nous rencontrons, notamment sur le besoin du solaire au Gabon. Nous avons bien souvent des installations qui sont mises à notre disposition, mais avec beaucoup de limites. Vous avez par exemple des panneaux qui vont être installés, mais qui ne tiendront qu’un ou deux mois», a affirmé le directeur général adjoint de Voda-Solar Energy.
«Nous avons eu des propositions d’accessoires qui nous permettent d’alimenter des maisons complètes avec une autonomie prolongée et dont la durée de vie peut atteindre 25 ans», a conclu Arnauld Paka Maboumba. L’Afreco a notamment pour mission d’approfondir les échanges économiques et culturels, entretenir l’amitié entre les pays africains et le Japon.