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Gestion des catastrophes naturelles : Réagir pointe l’incapacité des autorités
Publié le jeudi 27 octobre 2022  |  Gabon Review
Jean
© LaLibreville.com par DR
Jean Valentin Leyama, l’ex-directeur de cabinet adjoint d’Ali Bongo
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A la suite de l’éboulement de terrain meurtrier survenu dans la nuit de 20 au 21 octobre dernier au PK8, à Libreville, le parti Réappropriation du Gabon de son indépendance pour sa reconstruction (Réagir) interroge la capacité des autorités gabonaises à faire face à des catastrophes majeures, à l’instar des inondations vécues par plusieurs pays africains.

Le nombre et l’ampleur des catastrophes naturelles ainsi que leurs conséquences économiques et sociales s’accroissent à l’échelle mondiale, de même que la sensibilité de la société face à des risques qui menacent la sécurité des personnes et l’environnement. Le Gabon, pour sa part, n’est pas épargné par la probabilité et l’intensité de ces catastrophes liées à l’accroissement des gaz à effet de serre, mais également à l’absence de politique d’urbanisation, d’habitat et de logement.

Les signaux sont perceptibles à chaque pluie qui s’abat sur le pays. Que l’on soit à Mimongo dans le département de l’Ogoulou avec des lycées immergés, en passant par Port-Gentil où à Libreville où la menace de la montée des eaux et de l’érosion des littoraux inquiète, ces scénarios invitent à interroger sur la capacité du gouvernement à prévenir, lutter quand ils adviennent, indemniser et réparer leurs dégâts. Selon Réagir, les conséquences du réchauffement climatique rendent probable la survenance de telles catastrophes, dans le Grand Libreville et à l’intérieur du pays. Une préoccupation qui vient se greffer à l’interpellation de la présidente du Sénat lancé lors de la rentrée parlementaire le 3 octobre dernier, à l’endroit du gouvernement.

«Au-delà de l’éboulement de terrain meurtrier survenu dans la nuit de 20 au 21 octobre dernier au PK8, à Libreville, Réagir interroge sur la capacité de nos autorités à faire face à des catastrophes majeures, à l’instar des inondations vécues par plusieurs pays africains. Le Corps des Sapeurs Pompiers, rattaché aux Forces armées gabonaises, en première ligne dans ces situations étale chaque jour ses limites par son manque criard d’équipement et ne figure pas parmi les priorités de M. Ali Bongo», a déclaré le secrétaire exécutif du parti, Jean Valentin Leyama.

Face à la gravité de cet évènement ainsi qu’à la probabilité de sa répétition à plusieurs autres endroits de la capitale et sa banlieue, le gouvernement aurait dû immédiatement mettre en place une cellule de crise afin de prévenir et d’anticiper, estime Réagir. «Bien au contraire, en se limitant à de simples instructions en vue d’empêcher de nouveaux drames, l’exécutif étale son incompétence, sa cupidité et son mépris à l’endroit des familles gabonaises», assure le secrétaire exécutif du parti, prenant à témoin l’ensemble de la communauté nationale sur la responsabilité du gouvernement gabonais du fait de l’absence de politique d’urbanisation, d’habitat et de logement.
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