L’Agence nationale des bourses du Gabon (ANBG) vient d’informer que durant l’année académique 2023-2024, les bourses d’études ne seront attribuées qu’aux apprenants souhaitant poursuivre leurs études à l’étranger dans les établissements d’enseignement supérieur publics. Sont cependant exemptés de cette mesure, les «bacheliers et étudiants retenus dans le cadre des offres des bourses relatives aux programmes de formation spécifiques à fort taux d’employabilité et des bourses de coopération».
Gros changement dans l’attribution des bourses d’études l’année prochaine. Dans un communiqué daté du 24 octobre, le directeur général de l’Agence nationale des bourses du Gabon (ANBG) a informé les élèves étudiants et parents que durant l’année académique 2023-2024, que les bourses d’études ne seront attribuées qu’aux apprenants souhaitant poursuivre leurs études à l’étranger dans les établissements d’enseignement supérieur publics.
À cet effet, Sandra Flore Mambari Pinze a invité, dès à présent, «les apprenants à effectuer des démarches administratives, en vue de l’obtention des préinscriptions dans les établissements publics». Une annonce qui risque de faire grincer des dents dans la communauté estudiantine, dont les ¾ poursuivent ses études au Gabon. Une grève pourrait même éclater en début d’année académique prochaine, en guise de contestation de la décision de l’ANBG, comme c’est souvent le cas en pareille occasion.
Anticipant une telle issue, l’ANBG a précisé que les «bacheliers et étudiants retenus dans le cadre des offres des bourses relatives aux programmes de formation spécifiques à fort taux d’employabilité et des bourses de coopération sont exemptés des dispositions susmentionnées». Toujours est-il que le gros des étudiants serait exclu de l’attribution des bourses en 2023-2024. Un raz de marée de contestations en perspective. Par ailleurs, cette décision de restreindre les bénéficiaires de la bourse sera-t-elle érigée en nouvelle norme ? Mystère.