La société française Meridiam a déjà investi 1,5 milliard d’euros (985,7 milliards de FCFA), a confié Thierry Deaun président de Meridiam. Ces investissements ont été consentis depuis 2017 dans plusieurs projets au Gabon, dont la Transgabonaise et le barrage de Kinguélé Aval. Le 24 octobre 2022, l'investisseur français a été reçu en audience par le Premier ministre gabonais, Rose Christiane Ossouka Raponda.
Au cours de cette rencontre, il était question de faire le bilan sur les investissements de Meridiam au Gabon. « J’ai fait le point sur la livraison des tronçons qui vont se faire bientôt avant la fin de l’année et sur le barrage de Kinguélé Aval, la Setrag (Société d’exploitation du Transgabonais) et les autres actifs que nous avons ici », a déclaré Thierry Deau.
Selon le patron de Meridiam, comme convenu, la première phase de la Transgabonaise sera livrée en début 2023. « Mais 65 km vont être livrés avant la fin de l’année. Les travaux du projet Kinguélé Aval ont débuté cette année, donc il faudra encore quelques années pour terminer ce barrage », a-t-il indiqué. Pour la Setrag, d’après Thierry Deau, le premier objectif est de traiter les 200 premiers kilomètres très sensibles pour renouveler l’infrastructure d’ici la fin 2023. « C’est un point un peu régulier pour s’assurer que tout avance bien comme prévu au calendrier promis au gouvernement », a-t-il conclu.
À travers sa filiale la Société autoroutière gabonaise (SAG), Meridiam et Arise financent à hauteur de 600 milliards de FCFA la Transgabonaise, une route économique devant relier Libreville et Franceville sur 780 kilomètres. Une fois achevée, elle va permettre de développer les échanges entre les provinces et créer des emplois. Meridiam collabore également avec la Gabon Power Company (GPC) dans le cadre du projet de barrage hydroélectrique de Kinguélé-Aval (34 MW).
La société Meridiam, investisseur privé spécialisé dans la gestion à long terme d’infrastructures publiques durables, s’est engagée également à investir 40 millions d’euros (26,2 milliards de FCFA) et à apporter son expertise ferroviaire pour assurer le développement de la ligne de chemin de fer reliant Libreville à Franceville sur une distance d’environ 650 km.