Mouila (sud) – Une délégation gouvernementale a effectué lundi à Mouila une visite d’inspection des chantiers initiés par le gouvernement, avant l’arrivée du président de la République, Ali Bongo Ondimba dans la capitale provinciale de la Ngounié, a constaté un journaliste de l’AGP.
Le vice-Premier ministre, Alain-Claude Bilie-by-Nzé, qui conduit la mission gouvernementale, a tenu une réunion au gouvernorat, avec les responsables politiques, administratifs et militaires de la ville, au cours de laquelle il annoncé l’arrivée prochaine du président de la République, Ali Bongo Ondimba à Mouila.
« Nous sommes missionnés par le chef de l’Etat et le chef du gouvernement afin de pouvoir regarder dans nos missions respectives, un certain nombre de sujets de préoccupation », a déclaré Alain-Claude Bilie-By-Nze, précisant que cette visite dans la Ngounié, est en prélude à une visite que le chef de l’Etat entend effectuer, dans le cadre agenda dont il indiquera le contenu exact le moment venu.
Les discussions ont aussi tourné avec le ministre de l’intérieur, Lambert Noël Matha, au tour de l’utilisation des deux milliards annoncés par le chef de l’Etat pour le développement des provinces. La mission a ensuite visité les chantiers. Il a précisé qu’il appartient aux autorités molviloises de choisir les chantiers prioritaires et les entreprises adjudicataires. La mission a ensuite visité les chantiers livrés.
Première étape, le lycée professionnel Nyonda Makita de Mouila dont la clôture a été refaite. Ensuite, l’école nationale de santé (ENAS) rénovée après avoir passé plusieurs années dans la broussaille. Le centre de pêche, le lycée islamique, le lycée public Jean-Jacques Boucavel où l’internat (réfectoire et dortoir) a été refectionné. La nouvelle centrale de traitement d’eau de la SEEG de Mouila a bouclé cette première journée.
Après Mouila, la délégation gouvernementale est attendue à Ndéndé et Lébamba avant un retour sur Mouila où le Vice-Premier ministre fera le point.
Cette visite intervient après celle des 27 et 28 septembre à Port-Gentil où Ali Bongo Ondimba avait écourté son séjour prévu durer 72 heures parce que insatisfait de l’avancement des chantiers indiquaient des sources concordantes.