Au Gabon, les patrons d’entreprises réunis au sein de la FEG invitent les autorités à veiller à ce que les nombreuses taxes et contributions auxquelles ils sont soumis soient toutes versées au Trésor public à défaut d’être simplement supprimées si tel n’est pas le cas. «La parafiscalité nous gêne beaucoup», a confié Henri Claude Oyima, le patron des patrons, au sortir de son récent entretien avec Ali Bongo.
Les patrons du Gabon n’en peuvent plus des nombreuses taxes et contributions auxquelles sont soumises leurs entreprises. Henri Claude Oyima et son adjoint Christian Kerangall n’ont d’ailleurs pas manqué de l’exprimer au président de la République qui les a reçus en audience le 21 octobre dernier. C’était en présence de la Première ministre et d’autres membres du gouvernement.
«Aujourd’hui, la parafiscalité gêne beaucoup les entreprises. Nous estimons que toutes les taxes nécessaires qui sont prélevées au Gabon doivent être reversées au niveau du Trésor public. Et si ce n’est pas le cas, elles devraient donc être supprimées», a proposé le président de la Fédération des entreprises du Gabon (FEG).
Le 10 octobre dernier, la FEG a tenu à Libreville sa première assemblée générale extraordinaire après le changement de la dénomination de l’ancienne Confédération patronale du Gabon (CPG). Au cours de leur audience à la présidence de la République, les deux responsables de l’organisation patronale, qui ont fait un point sur ces travaux, ont réitéré la volonté de la FEG d’accompagner le gouvernement.