Cet outil ayant fait l’objet d’une étude de faisabilité clôturée cette semaine «permettrait la résolution de nombreux crimes et délits», défend l’ambassade de France, principal partenaire de la préfecture de police de Libreville dans ce projet.
Après l’acquisition d’une cabine de numérisation permettant de recueillir les traces d’empreintes sur les lieux de crime et la réception, en février dernier, d’un lot d’équipements techniques composé de scanners, d’un épiscope, d’une cabine de fumigation, etc., la police technique et scientifique pourrait voir ses compétences se renforcer. Elle pourrait en effet accueillir dans quelques mois un laboratoire d’analyse d’ADN, a laissé entendre l’ambassade de France au Gabon, principal partenaire de la préfecture de police de Libreville.
L’étude de faisabilité de ce projet a officiellement été bouclée le 21 octobre dans la capitale gabonaise par Olivier Marie, ingénieur en chef au laboratoire de police scientifique de Marseille. «Un tel outil permettrait la résolution de nombreux crimes et délits, notamment dans le cadre des violences faites aux femmes», dans un pays où, selon le dernier rapport de la plateforme Gabon Égalité, 64% des femmes en ont déjà été victimes.
Nul doute que cet outil sera d’une grande utilité pour la police nationale qui remplirait ainsi plus efficacement ses missions. Dans une interview à Gabon 1ère, en août 2021, Lambert-Noël Matha, ministre de l’Intérieur, indiquait que «l’identification constitue 80% du travail lié à la traque des criminels et 10% à la recherche des criminels».