Lançant la campagne de communication autour de l’emprunt obligataire de l’État gabonais par Appel public à l’épargne dénommé «EOG 6,25% NET 2022-2028» visant à récolter 175 milliards sur le marché financier sous régional, le ministre de l’Économie et de la Relance, Nicole Janine Roboty Mbou, invitant les investisseurs institutionnels à souscrire a vanté les performances de l’économie nationale. La croissance devrait atteindre les 3,1%, a-t-elle fait savoir, appelant à avoir confiance en nous-mêmes.
Les potentielles souscriptions de l’emprunt obligataire 2022, de l’État gabonais, dénommé «EOG 6,25% Net 2022-2028» ont assisté, le 20 octobre à Libreville, au lancement officiel de cette opération. D’une maturité de 6 ans, visant à mobiliser 175 milliards de francs CFA auprès des investisseurs de la région et la période de souscription s’étendant jusqu’au 28 de ce même mois, cet emprunt devrait permettre, entre autres, de financer l’apurement d’une partie de la dette intérieure. Le ministre de l’Économie et de la Relance, Nicole Janine Roboty Mbou, en a profité pour appeler toute personne physique ou morale résidente ou non dans la Cemac (Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale) à souscrire.
Faisant savoir qu’il y a sur le marché sous régional un potentiel d’investisseurs, «des gens qui ont de la liquidité et qui peuvent continuer à soutenir le développement à travers les instruments que nous mettons en place, c’est-à-dire ces opérations d’appel public à l’épargne», le chef du département de l’Économie et de la Relance invite à se faire confiance mutuellement. «Nous avons établi la signature de nos États. Nous n’avons pas fait défaut sur nos marchés. Nous devons nous tourner vers nous-mêmes ! Nous devons avoir confiance en nous-mêmes !», a laissé entendre Nicole Janine Roboty Mbou.
Invitant les potentiels investisseurs à contribuer à cette opération de l’État gabonais, elle a en outre fait remarquer que le Gabon n’a pas déçu jusqu’à ce jour. «Nous voulons continuer à mériter votre confiance», a-t-elle ajouté avant que le directeur général de la Dette, Fernand Ngoussi Mayangah, ne corrobore ce propos : «l’année dernière, sur les 175 milliards de FCFA que nous avons prévu de lever, nous avons eu 188, soit 13 milliards de plus. Ce qui prouve la crédibilité de la signature du Gabon».
L’opération a reçu le feu vert de la Commission de surveillance du marché financier d’Afrique centrale (Cosumaf), le régulateur du marché financier dans la région. Elle sera rémunérée au taux annuel de 6,25% avec un différé d’un an. Le titre est valorisé à 10 000 francs CFA.