Libreville - 26 enfants dont la tranche d’âge varie entre 12 ans et 22 ans venant de plusieurs quartiers défavorisés de Libreville et de ceux de la commune voisine d’Owendo ont bénéficié samedi à l’occasion de la célébration en différée de la 23ème journée internationale de l’enfant africain des séances de sensibilisation et d’informations sur les méfaits des drogues et de l’alcoolisme, initiées par l’ONG Malachie, une organisation œuvrant dans lutte contre la pauvreté, a constaté un reporter de Gabonactu.com.
Avec pour thème générique : « participer à son épanouissement », ces jeunes ont eu droit aux séances de projection de film montrant le bon et le mauvais côté de principes de vie communautaire. Il s’est ajouté par la suite la phase interactive qui consistait à relever le degré de réaction et de compréhension des participants face à des difficultés.
« Nous avons montrés comment l’alcool peut empêcher un enfant d’aller au bout de ses potentialités ? Aussi, à comment il doit réellement participer à son développement personnel d’abord et au développement de sa communauté en suite », a expliqué Claude Marie Andtougou, responsable département jeunesse de l’ONG Malachie par ailleurs conférencière.
La journée de l’enfant africain a été instituée en 1991 par l’Unité africaine (UA) pour commémorer le massacre des enfants de Soweto en 1976 par le régime de l’apartheid en Afrique du Sud.
Cet événement annuel prône pour la légitimité des droits des enfants. Il exige que ces droits soient connus et reconnus par les enfants eux-mêmes, les parents et les gouvernants.
Selon la Convention des Nations unies relative aux droits de l’enfant de 1989, les enfants ont le droit à la vie et à la survie, au développement, à la protection et à la participation.
« Un enfant qui sait que ses droits sont lésés, peut être victime de problématiques développées par ces manquements. Il faut qu’ils s’instruisent par exemple. Mais les parents de l’envoie pas à l’école. Il y’a aussi à côté des problèmes en rapport avec la personnalité (...) L’influence du groupe. L’enfant peut développer des addictions (être dépendant) à la drogue. L’idéal serait que l’enfant n’arrive pas à cet extrême », a relaté le psychologue, Kapy Avalyna Moundziengou, chargé du suivi psychologique de l’association humanitaire.
L’ONG Malachie a déjà redressé et réinséré dans la société plusieurs jeunes désœuvrés depuis sa création en 2008. Avec l’accompagnement constant moral de l’ONG, ces jeunes constitués des hommes et femmes évoluent de façon équilibrée
Pour Mme Moudziegou, la participation des enfants est importante en ce sens qu’elle accroit leur assurance et leur statut au sein de la famille. Ainsi, ajoute-t-elle qu’elle fait valoir « leurs compétences de leadership et leur optimisme » en l’avenir. In finé, la participation consiste aussi à renforcer les capacités des enfants à communiquer et à collaborer avec les autres en développant le sens de soutien ainsi que celui de la solidarité.