Arrivés à Libreville le vendredi 20 juin pour disputer une rencontre amicale contre Les Panthères, les Eperviers du Togo ont été littéralement laminés par les Panthères, le samedi 21 juin 2014 au gymnase du Prytanée militaire à Baraka.
Les statistiques de la Confédération africaine de handball (CAHB) qui ne placent pas les togolais dans le Top 10 des nations de la discipline, tournaient déjà à la défaveur des Eperviers que conduisaient officiellement à Libreville leur directeur technique national, Ayité Dansou. Le Togo n’a en effet jamais eu la chance de participer à une phase finale des grandes joutes continentales, comparativement aux Panthères du Gabon qui ont un bon carnet de pointage, aussi bien dans la zone IV qu’à l’échelle internationale. On note par exemple que, tout récemment, Salinas de Port-Gentil s’est classé en 3e place lors du championnat d’Afrique organisé à Oyo au Congo.
A y regarder de près, la composition de la sélection gabonaise emmenée le samedi 21 juin dernier par le coach Blanco Berhaud, comportait des joueurs très en vogue actuellement. A l’instar de Wora Mamadou ou du gardien-capitaine des Panthères, Rufin Essono, qui ces derniers temps n’ont plus jamais été à la touche lors des sorties internationales du Gabon.
Ce n’est donc que logique si le Gabon a dominé la partie du début jusqu’au coup de sifflet final. Personne ne peut s’en plaindre car les Togolais n’ont pu marquer leurs deux premiers buts que grâce aux penalties infligés par le corps arbitral.
Cependant, les Panthères très poussées par leur public, affichaient déjà 5 réalisations à la 9e minute, puis 10 contre 5 à la 18e minute avant de regagner les vestiaires pour la traditionnelle pause sur le score de 14 buts contre 10. La seconde période ne changera pas les données jusqu’à ce que les Panthères remportent le duel sur un écart de 10 points, c’est-à-dire au score final de 32 contre 22.
Toutefois, on relève que Luc Abalo, guest-star de cette rencontre internationale a, tour à tour, porté le maillot des Eperviers à la première manche et transformé un pénalty au face portier gabonais Rufin Essono. Idem, lorsque à la reprise, il a posé avec les Panthères aux couleurs de la sélection nationale avant de marquer aussi deux buts sur pénalty.
En outre, il est plus que judicieux d’encourager la Fédération gabonaise de handball (Fegahand) qui en cette période du Mondial de football 2014 au Brésil, a réussi à faire le plein du gymnase du prytanée militaire. Histoire de dire le football n’intéressait pas forcément tout le monde ?
