Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Annonces    Femmes    Nécrologie    Publicité
NEWS
Comment
Accueil
News
Politique
Article
Politique

Bilie-By-Nze nommé VPM : «le pouvoir se radicalise», selon Ben Moubamba
Publié le jeudi 20 octobre 2022  |  Gabon Review
Le
© 20minutes.fr par DR
Le Vice-Premier Ministre, Ministre de l`Urbanisme, de l`Habitat social et du Logement reçu par le Président de la République de Côte d’Ivoire
Mardi 25 juillet 2017. Abidjan, Présidence. Le Président de la République de Côte d’Ivoire , S.E.M. Alassane OUATTARA, s’est entretenu avec le Vice-Premier Ministre, Ministre du l’Urbanisme, de l’Habitat social et du Logement, M. Bruno Ben MOUBAMBA (photo).
Comment


Intervenue la semaine dernière, la nomination d’Alain-Claude Bilie-By-Nze comme vice-premier ministre n’est pas pour rassurer son prédécesseur Bruno Ben Moubamba qui y voit une façon pour le pouvoir en place de se maintenir coûte que coûte. Depuis Ouagadougou (Burkina Faso) où il est en séjour, l’opposant craint pour les futures échéances électorales au Gabon qui, selon lui, «s’annoncent extrêmement répressives».

Il ne fallait pas compter sur Bruno Ben Moubamba pour féliciter Ali Bongo de lui avoir trouvé un successeur au poste de vice-premier ministre après que le poste est resté vacant depuis son limogeage en 2017. La nomination d’Alain-Claude Bilie-By-Nze n’a donc pas plu au président de l’Alliance pour le changement et le renouveau (ACR). Non pas qu’il en soit jaloux, mais il y voit une façon pour le pouvoir d’annoncer son maintien coûte que coûte. Et à 10 mois de la prochaine présidentielle, la promotion acquise par le ministre de l’Énergie et des Ressources hydrauliques, un des plus fidèles d’Ali Bongo, est, selon lui, loin d’être anodine.

«La nomination du nouveau vice-premier ministre gabonais est un signe de radicalisation du pouvoir et une volonté d’en découdre. C’est la promotion des faucons au sommet de l’État», estime l’opposant dans une déclaration lue par le secrétaire général de l’ACR, le 15 octobre dernier, à Libreville. Il y voit un des «signes que les élections avenir de 2023 ne satisferont pas les aspirations fondamentales du peuple».

«N’allons pas aux élections !»

Aussi, tout en s’adressant à Jean Ping et à tous les autres acteurs de l’opposition gabonaise, l’ancien candidat à la présidentielle de 2016 s’interroge-t-il sur l’utilité de prendre part aux prochaines élections politiques au Gabon, particulièrement à la présidentielle : «Pourquoi retourner aux élections si c’est pour aller se faire tuer ou emprisonner ? Croyez-vous que ce pouvoir gabonais, qui n’hésite pas à emprisonner un jeune homme protestataire sur les réseaux sociaux, va vous laisser gagner une élection parce que vous croyez en la démocratie ? »

«Les élections de 2023 s’annoncent extrêmement répressives. Les signes sont là. N’allons pas aux élections comme en 2016», conseille Bruno Ben Moubamba qui estime qu’«il ne peut y avoir de nouvelles élections au Gabon que dans le cadre d’une transition politique pacifique et si possible non militaire, et donc après une réforme radicale de la Constitution actuelle».
Commentaires


Comment