145è Assemblée de l’UIP : Boukoubi décline les avancées du Gabon relatifs au genre

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Publié le lundi 17 octobre 2022 | Gabon Review

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145è Assemblée de l’UIP : Boukoubi décline les avancées du Gabon relatifs au genre

Organisés du 11 au 15 octobre à Kigali (Rwanda) sous le thème «Egalité des sexes et parlements sensibles au genre : moteurs du changement pour un monde plus résilient et pacifique», les travaux de la 145e Assemblée de l’Union interparlementaire (UIP) ont enregistré la participation de Faustin Boukoubi. Le président de l’Assemblée nationale du Gabon y a dressé l’état des lieux de la question du genre dans son pays.

Le président de l’Assemblée nationale gabonaise a prononcé un discours bilan, le 13 octobre à Kigali, à l’occasion des travaux de la 145e Assemblée de l’Union interparlementaire (UIP). Relative à la thématique centrale de ce rendez-vous des présidents des parlements, l’allocution de Faustin Boukoubi a porté sur la question cruciale de la parité Homme-Femme, notamment dans son pays.

Le député de Pana n’a pas manqué de rappeler que le Gabon œuvre ardemment pour l’égalité des chances, en général, et l’égalité des sexes en particulier. Une politique se déclinant à la fois sous l’angle normatif, en définissant des quotas en faveur des femmes et des jeunes, que sous l’angle qualitatif. Ce qui est consécutif à une politique initiée par le président Ali Bongo promouvant l’égalité Homme-Femme. Le chef de l’État gabonais en a d’ailleurs fait son cheval de bataille.

«Au plan familial, l’instauration d’une collégialité positive de la gestion du foyer ; le bannissement et la pénalisation de toutes formes de violences faites aux femmes assorties d’un numéro vert, gratuit, pour dénoncer les cas délictuels éventuels ; la protection des femmes démunies, particulièrement les veuves et les orphelins – une assurance maladie universelle leur est octroyée-, sont notamment les mesures sociales et juridiques favorables au genre», décliné le patron de l’Assemblée nationale.

Le Parlement gabonais (Sénat et Assemblée nationale) a en effet adopté avec célérité et à la quasi-unanimité, tous les textes produits par le gouvernement relatifs aux questions de genre. «Au-delà du dispositif législatif, la place de la femme dans la société gabonaise est naturellement centrale et cela se répercute dans les processus décisionnels de l’État où la plupart des institutions sont dirigées par des femmes, de même que certains postes clés sont occupés par des femmes dans le gouvernement et la haute administration», a précisé Boukoubi.

La bataille actuelle du Gabon, a-t-il précisé, porte sur l’instauration de l’égalité au niveau de la composition des instances électives où la règle des 30% a déjà été adoptée. «Bien que complexe dans sa mise en œuvre, nous avançons résolument, grâce à la sensibilisation des dirigeants des partis politiques et de la population, ainsi que l’implication des femmes elles-mêmes et des jeunes», a-t-il laissé entendre.

Faustin Boukoubi s’est engagé à accélérer la mise en œuvre, au Parlement, du Plan d’action de l’UIP pour les Parlements sensibles au genre.

Les travaux ont été ouverts par le président du Rwanda, Paul Kagame, en présence des présidents des deux chambres du Parlement rwandais, à savoir Donatille Mukabalisa de la Chambre de députés et Augustin Lyamuremye du sénat.

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