La réunion des Coordinateurs nationaux de l’Initiative pour la transparence dans les industries extractives (ITIE) s’est ouverte, le 10 octobre à Oslo, en Norvège. Le Gabon participe à cette rencontre, dont l’un des objectifs est la coordination du collège des pays mettant en œuvre la norme ITIE, qui vise la gestion transparente et responsable des ressources naturelles.
En marge du 54e conseil d’administration de l’Initiative pour la transparence dans les industries extractives (ITIE), la réunion des Coordinateurs nationaux de l’organisation internationale à but non lucratif se tient du 10 au 13 octobre à Oslo, en Norvège. Le Gabon est représenté à cette rencontre par Léontine Bibey Oyouomi, présidente du Groupement d’intérêt ITIE Gabon.
L’objectif de la réunion des Coordonnateurs nationaux de l’ITIE est de consolider les contributions du collège des pays de mise en œuvre aux discussions stratégiques du Conseil d’administration de l’ITIE. La rencontre d’Oslo est l’occasion de réfléchir aux leçons tirées du processus de rapportage, alors que le Conseil d’administration envisage d’éventuelles améliorations de la Norme ITIE. La réunion vise ainsi à faciliter l’apprentissage et l’échange entre pairs, et identifier les possibilités de renforcer la coordination du collège des pays de mise en œuvre.
Dans le cas du Gabon, une interaction avec les partenaires internationaux, à l’instar de la Banque Mondiale ou l’Organisation internationale des institutions supérieures de contrôle des finances publiques (INTOSAI), constituerait une opportunité pour envisager un accompagnement par les bailleurs de fonds, au regard des programmes et subventions pour lesquels le pays pourrait être un bon candidat dans le cadre de la mise en œuvre de l’ITIE.
Suspendu de l’ITIE en 2013 pour suspendu pour non-transparence dans la gouvernance des industries extractives, le Gabon a réintégré l’organisation en octobre 2021. L’ITIE est une norme mondiale, lancée en 2003, visant à promouvoir une gestion transparente et responsable des ressources naturelles. Elle cherche à renforcer les systèmes gouvernementaux et d’entreprise, à contribuer aux débats publics et à renforcer la confiance.