Réhabilité à l’occasion de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) de football 2017, l’aéroport d’Oyem sert plus à décorer la ville qu’à faire ce pour quoi il a été rénové. Il souffre de trois maux majeurs empêchant les compagnies aériennes d’y assurer le transport régulier des passagers : l’absence respective d’eau, de la sûreté des lieux et d’un service sécurité-incendie sur le site. Pour y remédier, le ministère des Transports a lancé, le 8 octobre, un appel d’offres en vue de la réhabilitation de cette infrastructure.
Pour assurer la viabilité de l’aéroport d’Oyem, situé dans le chef-lieu de la province du Woleu-Ntem, afin de rendre possible le transport régulier de passagers, le ministère des Transports a annoncé, le 8 octobre dernier, le recrutement des prestataires pour remettre à neuf cette infrastructure.
L’appel d’offres publié par le département en charge des Transports porte sur la réalisation des travaux du prolongement de la clôture de 150 mètres afin de séparer le village et l’aérogare, la réhabilitation d’autres infrastructures essentielles telles que le bâtiment de Sauvetage et de lutte contre l’incendie (SLI). L’aérogare commercial de l’aéroport, l’abri de stockage, la fosse mécanique, la réserve enterrée d’eau et la réalisation des forages, le nettoyage des espaces verts, des bandes de pistes et d’élagage des trouées d’envol sur l’aérodrome, ainsi que le renouvellement de la climatisation individuelle «type éco-énergie», des extincteurs et une liaison Wifi dans les bâtiments techniques sont d’autres réalisations qui seront réhabilitées ou construites.
Le ministère des Transports fait savoir que les soumissionnaires à cet appel d’offres doivent être installés au Gabon. Ils ont jusqu’au 8 novembre 2022 pour déposer leurs dossiers. Il laisse également entendre que les travaux seront intégralement financés par le gouvernement.
Si cette réhabilitation est l’une des premières sur une longue liste d’aéroports locaux que le gouvernement envisage de réhabiliter depuis quelques mois, Lambaréné, Koula-Moutou, Tchibanga, Bitam, Franceville, Port-Gentil, Makokou et Omboué en sont également concernées.