La Fédération des entreprises du Gabon (FEG) est désormais la plus importante organisation patronale du Gabon. Elle est née de la mutation de la Confédération patronale du Gabon actée au cours de l’assemblée générale tenue ce 10 octobre 2022.
Selon Henri-Claude Oyima (photo), président de la FEG, ce changement a pour but de rassembler et unir les entreprises plutôt que les patrons d’entreprises au sein d’une fédération des entreprises. « Notre volonté de changement de paradigme déjà évoqué, est un processus qui consiste à rassembler et à unir l’ensemble des entreprises de toutes mesures, petites, moyennes et grandes qui sont d’un apport sans défaillance à notre ambition au sein de la Fédération des entreprises du Gabon », a déclaré le président de la FEG.
Dans cette dynamique de renouveau, le gouvernement attend de ce regroupement d’entreprises qu’il participe pleinement au processus de développement de l’économie nationale, comme cela a toujours été le cas. Et qu’elle s’implique davantage dans la relance de l’économie gabonaise. Ce qui « doit se traduire par la portion que vous consacrez au réinvestissement sur le territoire national d’une part, et par votre participation au développement des communautés locales, en prenant vos responsabilités dans la prise en compte des problématiques de l’environnement dans lequel vous évoluez d’autre part », a prescrit le Premier ministre Rose Christiane Raponda.
Pour y parvenir, la FEG rêve selon son président, d’un climat des affaires meilleur au Gabon, d’une législation favorable à la protection judiciaire des entreprises, d’un système fiscal adapté à la relance économique, d’un système de prévoyance sociale garantissant les droits des travailleurs, des infrastructures performantes, de meilleures opportunités de création de richesse, et enfin, de la promotion et de la protection des champions nationaux…
Créé le 4 septembre 1959, sous l’appellation d’Union interprofessionnelle du Gabon (Unigabon), cette organisation a déjà changé de dénomination à trois reprises, pour s'adapter à son environnement, d’après la FEG. Cette dernière contribuait, il y a peu, à près de 80 % du Produit intérieur brut et plus de 90 % de la main-d’œuvre formelle du pays.