Au Gabon où le cancer du col de l’utérus se compte parmi les cancers les plus répandus chez les femmes, le Plan national du cancer prévoit en 2023 de s’engager avec un vaccin anti-papillomavirus humain (HPV). Le vaccin attendu sera destiné aux filles vierges. Il permet de prévenir les infections par les papillomavirus les plus fréquents et responsables chez la plupart des femmes des cancers du col de l’utérus.
Le Gabon, a fait savoir la Dre gynécologue obstétricienne Nathalie Ambounda lors du lancement officiel de la campagne Octobre rose au ministère de la Fonction publique, enregistre de plus en plus des cas de rémissions du cancer du col de l’utérus. Cependant, a-t-elle fait savoir, plusieurs femmes, bien que développant les symptômes de cette tumeur maligne, se rendent tardivement dans les structures de prise en charge. Ce qui réduit leurs chances de guérison. Si elle a indiqué que les séances de sensibilisation sont initiées pour encourager les femmes à adopter des comportements responsables, à se faire dépister et diminuer chez elles la peur de la maladie, elle a également indiqué que le pays dans sa lutte contre les cancers, pourrait bientôt avoir accès à un vaccin.
«Dans le plan national du cancer, il est prévu en 2023 de s’engager avec le vaccin anti-papillomavirus humain. Donc celui qui lutte contre le cancer du col de l’utérus», a fait savoir Nathalie Ambounda. «Les discussions sont en cours pour voir dans quelle mesure nous pouvons implémenter ce vaccin qui concerne les jeunes filles vierges et qui est efficace», a-t-elle précisé. À en croire les blouses blanches, la vaccination contre les papillomavirus humains (HPV) permet essentiellement de prévenir les infections par les papillomavirus les plus fréquents et responsables chez 70 à 90% des femmes, des cancers du col de l’utérus. Toutefois, elle n’exempte pas les vaccinées du dépistage.