Selon l'article 41 de la Constitution, "le Parlement se réunit de plein droit en une session par an. La session parlementaire s'ouvre le premier jour ouvrable du mois d'octobre et prend fin, au plus tard le dernier jour ouvrable du mois de juin..." C'est donc conformément aux dispositions constitutionnelles que les deux Chambres du Parlement ont repris leurs activités ce lundi matin lundi dans le cadre de l'unique session ordinaire.
Députés (Assemblée nationale) et sénateurs (Sénat) renoueront avec leurs hémicycles respectifs. Les cérémonies y relatives se dérouleront lundi à la mi-journée s’agissant de la Chambre des députés, et l'après-midi en ce qui concerne celles des sénateurs. Comme à l'accoutumée, les deux cérémonies ont enregistré la présence du Premier ministre, Rose Christiane Ossouka Raponda ; celles des membres du gouvernement, des présidents des institutions constitutionnelles, des représentants du corps diplomatique, etc.
Dans l'ensemble, les parlementaires ont eu un ordre du jour bien riche. Dans ce sens, ils devraient travailler sur plusieurs textes de loi. Parmi ceux-ci, le projet de loi de finances 2023. Un texte qui sera élaboré dans un contexte économique plutôt favorable, avec une conjoncture marquée par le prix élevé du baril du pétrole, des perspectives favorables au niveau des agences de notation, et un appui de la part du Fonds monétaire international (FMI). Cela, même si la situation sociale demeure source de plusieurs préoccupations...
Autre aspect qui mérite d'être noté ici, le contexte politique dans lequel va s'effectuer la présente rentrée parlementaire. Lequel sera marqué par l'organisation des élections législatives partielles qui concernent trois sièges : le 1er arrondissement de la commune de Tchibanga (Nyanga), le 1er siège de l'Ogoulou à Mimongo (Ngounié) et le deuxième siège de la Zadié à Mékambo (Ogooué-Ivindo). Le premier tour du scrutin est prévu pour le 15 octobre prochain.