Le problème de l’insalubrité dans la capitale gabonaise continue d’alimenter les conversations. Les autorités municipales avaient promis un changement significatif de la ville, durant les cents premiers jours du mandat de l’édile de Libreville. Des efforts sont sûrement faits, mais aucun impact n’est constaté sur le terrain.
Des ordures jonchent les rues quand les lieux où sont posés les bacs à ordure deviennent de véritables décharges à tel point que les bacs sont souvent couverts des tas d’immondices. Toutes les artères de la capitale sont quasiment concernées par cette insalubrité.
Les populations transforment impunément les caniveaux en dépotoir de déchets. Comme dans plusieurs carrefours tels que Rio, rebaptisé carrefour de la Tolérance, qui subit les affres des ordures. Tous les caniveaux y ressemblent à des poubelles.
On y jette tout : des sachets, des boites de conserve, des cartons etc. Tout cela associé aux eaux usées qui stagnent. Les odeurs qui émanent de ses endroits ne laissent pas indifférents les piétons qui ne cessent de se plaindre.
Le problème de l’insalubrité à Libreville, comme plusieurs autres problèmes, se renouvelle chaque année. Des campagnes de sensibilisation sur la question sont régulièrement diffusées à la télévision. Cependant, l’impression est que le phénomène résiste.
L’édile de La commune de Libreville vient de réunir ses collaborateurs pour mettre en place une stratégie efficace pour la gestion de la ville. La question de l’insalubrité a du également être au centre de ses travaux.