L' insuffisance du carburant à la pompe commence à susciter la colère des conducteurs de véhicule dans la ville. Alors qu?on se souvient que le ministre du pétrole avait annoncé l?arrivée d?un bateau transportant 1000m3 de d?essence, une quantité pas du tout suffisante pour régler le problème des embouteillages permanents autour des stations, voilà que s?ajoute un autre dilemme celui de la distribution de cette faible quantité de fuel.
Le constat est triste : certains véhiculent sont servis et d’autre reçoivent la phrase traditionnelle très usitée dans cette période de pénurie « Il n’y a pas de carburant ».
Qu’est-ce qui pourrait expliquer cette injustice à la pompe ? Y aurait-il des instructions données quelque part pour privilégier certains automobilistes au détriment des autres ? Pis, cette situation de pénurie pourrait favoriser une inflation dans les tous prochains jours.
La pénurie amènera, si ce n’est déjà fait, une hausse systématique des prix due à la loi du marché de l’offre et de la demande. Il nous est même déjà rapporté que certaines stations aurait déjà doublé le coût de l’essence à la pompe.
L’activité économique est au ralenti. Plusieurs entreprises ont vu leurs activités quasiment paralysée. Ce sont les agents de liaison qui se voit imposés des douces vacances.
Autour de cette affaire, c’est la loi de l’Omerta. On ne communique pas comme si personne n’avait le droit de savoir ce qu’il se passe.
Cette situation dont les conséquences se font déjà ressentir sur le plan économique, nécessite un débat public entre les acteurs impliqués dans la gestion des hydrocarbures pour mieux comprendre les dessous d’une telle nébuleuse.