Libreville est passé du 30ième au 14 rang mondial des villes les plus chères, selon une étude menée et rendue publique par le cabinet de consulting ECA International. La capitale gabonaise devient ainsi de plus en plus difficile puisque le rapport d’ECA international indique que les prix de l’alimentation, particulièrement, sont parfois exorbitants, cela étant du au fait que le Gabon n’en produit presque pas et qu’il les importe pour l’essentiel.
Ce rapport indique que La capitale gabonaise est devancée par quelques villes africaines telles Luanda en Angola qui est 3ième et Brazzaville qui est 12ième. Mais Dakar (33ième) et Lagos (45ième) sont moins chères que Libreville.
Ce rapport qui n’a pas tenu compte du logement locatif, de l’électricité, de l’eau, du gaz, du transport ou de la scolarité aurait pu être plus intransigeant avec la capitale gabonaise.
Une ville chère mais une population relativement pauvre. Les Librevillois peinent évidemment à parcourir le mois du 1er au dernier jour. Entre le prix du kilowatt qui augmente inexplicablement de façon régulière, les tarifs de transport qui explosent et le coût des aliments tels que le poisson, la viande fraîche ou les légumes, il est devenu difficile d’avoir une vie sans tracas à Libreville.
Les choses ne s’arrangent pas puisque la question des logements sociaux n’est pas encore résolue alors que les prix des premières nécessités continuent de flamber sans que les administrations en charge des questions de concurrence et de prix ne soient capables de limiter les dégâts.
Ce nouveau classement explique aussi la crise sociale qui prévaut aujourd’hui au Gabon.