Les leaders syndicaux ont condamné les manœuvres dilatoires de leur ancien employeur et lui demandent de régler définitivement la situation de ses agents abusivement licenciés.
LE mardi après-midi, à la Chambre consulaire de Libreville, le syndicat Hyppocrate, le Sypro-CNSS et le Sap-CNSS ont animé une conférence de presse conjointe, en présence des agents licenciés. But : faire le résumé de ce qui s'est passé de septembre 2013 à juin 2014 et adopter une position pour pousser l'ancien employeur à traduire en actes les injonctions du médiateur de la République et du gouvernement.
Le président du Sap-CNSS, Albert Mezui-Ndong, a affirmé que deux sujets importants ont fait l'objet d'âpres discussions entre le gouvernement, la direction générale de la CNSS et les partenaires sociaux : le reliquat du solde de tout compte et les droits conventionnels et réglementaires.
Pour ce qui est du premier, a-t-il dit, il faisait partie des points de contestation après le licenciement de septembre 2013. Le Premier ministre (Raymond Ndong-Sima) avait ordonné la reprise et la correction de ce solde de tout compte. Contre toute attente, la CNSS concocte un document de façon unilatérale, sans associer le ministre de tutelle, ni la commission de suivi, ni les syndicats, a précisé le syndicaliste, avant de conclure : « La CNSS ne doit plus se divertir de nous. »