Malgré l’optimisme affiché vendredi dernier par le ministre du Pétrole et des Hydrocarbures, Etienne-Dieudonné Ngoubou, et les assurances données ce mardi par le directeur général par intérim de la Société gabonaise d’entreposage des produits pétroliers (SGEPP), Hyacinth Mamboundou Moundziegou, la situation n’a guère évolué.
UNE dizaine de jours après le début des pénuries d’essence observées à Libreville, les Gabonais ne sont toujours pas sortis de l’auberge. Ils éprouvent toujours toutes les difficultés du monde à s’approvisionner en essence malgré l’optimisme de façade affiché vendredi dernier par le ministre du Pétrole et les assurances ’’sans conviction’’ données par le DG intérimaire de la SGEPP d’un retour prochain à la normale.
Pendant ce temps, le gouvernement ’’dort’’ et fait le ’’mort’’ face à une situation qui éprouve et met en danger véritablement nos concitoyens.
" En réalité, le problème se situe ailleurs. La Sogara n’aurait pas perçu la péréquation sur les produits pétroliers. Ce montant s’élèverait à des centaines de milliards de nos francs. Conséquence, sans argent frais, la Sogara n’est plus en mesure d’acheter le pétrole brut auprès de ses fournisseurs. Or, sans pétrole, il n’y a pas de raffinage", nous a confié sous couvert de l’anonymat un cadre de la Sogara.