C’est par le biais d’un communiqué daté du mercredi 21 septembre 2022 que la ministre de l’Économie et de la Relance et son collègue du Commerce ont fustigé « l’augmentation anormale du prix de l’huile de palme raffinée ». D’ailleurs, Nicole Jeannine Lydie Roboty et Yves Fernand Manfoumbi ont mis à l’index « les grossistes véreux » qui désormais sont exclus du circuit de distribution du produit.
Alors que le panier de la ménagère a chuté avec la hausse inexpliquée des prix de produits alimentaires au nombre desquels le prix de l’huile, le gouvernement a décidé de prendre le taureau par les cornes en s’attaquant aux facteurs explicatifs de cette inflation. À en croire les ministres de l’Économie et du Commerce, l’augmentation anormale constatée serait la conséquence d’une « pratique commerciale déloyale ».
Pour ramener la situation à la normale, Nicole Jeannine Lydie Roboty et Yves Fernand Manfoumbi entendent employer les grands moyens. En effet, pour contrecarrer le plan de quelques « grossistes véreux» qui auraient décidé de déséquilibrer le marché « par la rétention d’importantes quantités du produit dans le seul but d’augmenter leurs marges », le gouvernement a entrepris de réorganiser la chaîne de distribution de l’huile de palme raffinée.
Ainsi, les auteurs contrevenants sont exclus de ladite chaîne de distribution. Aussi, il est désormais exigé aux opérateurs économiques de proximité « de s’approvisionner uniquement auprès des grossistes retenus ». Il s’agit du groupe Ckdo, Géant CKdo, Gaboprix, SuperGros, Foberd Gabon, Mbolo, Espodis, l’Etablissement Rawani, Cedicom, Codipram et Rolla. Avisant qu’aucune spéculation ne sera tolérée, le gouvernement annonce l’intensification des brigades conjointes de la DGCC et de la DGCC. Le ton est donné.