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«Brice Laccruche Alihanga n’est plus qu’une loque humaine», alerte Bertrand Zibi
Publié le jeudi 22 septembre 2022  |  Gabon Review
Grégory
© Gabon Review par DR
Grégory Laccruche, ancien maire d’Akanda
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L’état de santé de l’ancien directeur de cabinet du président de la République, Brice Laccruche Alihanga, est de plus en plus préoccupant. Sorti de prison il y a quelques jours, l’ancien député de Bolossoville (Minvoul), Bertrand Zibi Abeghe, de passage, le 19 septembre, au siège de SOS Prisonniers, a tiré la sonnette d’alarme. Il invite les autorités à remettre en liberté l’ancien collaborateur d’Ali Bongo.

Incarcéré depuis près de trois ans à la prison centrale de Libreville pour des soupçons de détournements de fonds, l’ancien directeur de cabinet d’Ali Bongo serait dans un état critique. En visite de remerciement au siège de SOS prisonniers, le 19 septembre, l’ancien député démissionnaire du Parti démocratique gabonais (PDG), Bernard Zibi Abeghe, a interpellé les pouvoirs publics, les invitant à remettre en liberté l’ancien proche du chef de l’État, Brice Laccruche Alihanga.

«L’état de santé de Brice Laccruche Alihanga s’est totalement dégradé. Ce petit frère est en train de mourir à la prison centrale de Libreville. J’interpelle solennellement les autorités de ce pays. Quoi que Brice Laccruche Alihanga ait fait, il a droit à un peu d’humanisme» a-t-il dit avant de préciser : «Je l’ai vu, il y a moins d’une semaine. Laccruche que vous voyiez a perdu près de 27 kg. Il n’est plus qu’une loque humaine.»

«Pourquoi garder quelqu’un qui est en train de mourir seul dans un cachot ?» interroge celui qui a lui-même recouvré la liberté le 13 septembre dernier. l’appel à l’endroit des pouvoirs publics en vue de sa libération.

Tout en appelant à la libération de l’ancien DCPR, l’opposant a dévoilé les conditions de détention à la prison centrale de Libreville, expliquant que celles-ci sont épouvantables. Il s’est notamment attardé sur le cas du quartier dit «Chine populaire» qui compterait plus de 800 détenus pour un seul WC. Il a également évoqué la surpopulation carcérale dans cette maison d’arrêt, précisant qu’elle avoisinerait les 4000 prisonniers alors qu’elle avait été construite pour accueillir 350 pensionnaires.
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