L’Office national du développement du sport et de la culture (ONDSC) s’est fortement impliqué dans la préparation des athlètes gabonais ayant participé au 10 KM de Masuku, le 17 septembre à Franceville. Dans cette interview accordée à Gabonreview, le président de l’ONDSC estime que cette démarche dénote de l’ambition d’accompagner dorénavant toutes les fédérations répondant au cahier des charges du ministère des Sports. Car, comme le dit le président de la République : «l’essentiel c’est de mettre le Vert-Jaune-Bleu en haut et rendre fiers les Gabonais», a affirmé Joannick Ngomo Obiang.
Gabonreview : L’implication accrue de l’ONDSC est-elle annonciatrice d’un renouveau ?
Joannick Ngomo Obiang : Mettre le Vert-Jaune-Bleu en haut est mon travail et je le fais avec beaucoup de plaisir lorsque je vois les athlètes gabonais faire ce qu’ils ont fait aujourd’hui. Toutes les fédérations qui répondent au cahier des charges du ministère des Sports seront suivies et aidées par l’Office. Pas seulement financièrement, mais également matériellement ou encore par des stages et séminaires, aussi bien pour les entraîneurs que pour les athlètes. Au Gabon, il existe 22 fédérations sportives, il ne faut surtout pas l’oublier. Quelle que soit la fédération, comme le dit si bien le président de la République, l’essentiel c’est de mettre le Vert-Jaune-Bleu en haut et rendre fiers les Gabonais.
Quid de la préparation des athlètes pour le 10 KM ?
La préparation pour chaque sport est différente. Les 10 jours de préparation ayant précédé la compétition, c’était pour reconnaître le terrain et s’acclimater. C’est comme un regroupement en football, ça remet la cohésion de l’équipe en place. Le Marathon du Gabon est déjà en préparation. La semaine prochaine on va se retrouver à Libreville. Ce n’est que le début et on compte aller très loin, pour que vivent le sport et le Gabon.
Êtes-vous satisfait de la prestation des athlètes gabonais ?
J’en suis fier et je remercie les efforts et l’implication de tous. Ce n’est qu’un début, on fera avec les moyens qu’on a. Avec la législation, la Fédération gabonaise d’athlétisme est beaucoup mieux structurée qu’avant, elle répond au cahier des charges du ministère des Sports. Il est tout à fait normal que l’État l’accompagne financièrement et matériellement. Au risque de me répéter, c’est une volonté du président de la République que le Vert-Jaune-Bleu résonne et soit connu de tous.