Le président de l’Union pour la démocratie et l’intégration sociale (Udis), Hervé Patrick Opiangah, était l’invité de la coordination de son parti dans le 6e arrondissement de Libreville, le 17 septembre, dans le cadre d’une rencontre citoyenne. Entre autres doléances et problèmes posés par la population, les jeunes invitent leur leader à tout mettre en œuvre pour la construction d’un meilleur Gabon. «Construisons le Gabon de demain», lui ont-ils proposé.
Pour un énième weekend consécutif, le président de l’Union pour la démocratie et l’intégration sociale (Udis) était sur le terrain pour répondre aux sollicitations des populations et particulièrement des militants de son écurie politique. Au Chantier moderne, l’un des quartiers du 6e arrondissement de Libreville, les jeunes, les femmes et les sages ont exprimé leurs préoccupations, sollicitant l’appui du chef de cette formation politique de la Majorité républicaine et sociale pour l’émergence, en soutien de l’action du président de la République.
Mobilisés dans ce quartier populaire par centaines, ils ont salué les qualités de leur invité, le présentant comme «un homme pragmatique et d’actions dans le landerneau politique gabonais». Ce qui implique qu’au cours de cette rencontre citoyenne, les représentants de ces personnes ont peint leur quotidien, présentant les problèmes d’absence d’eau, de transport d’électricité, de taux de chômage élevé dans l’arrondissement entraînant le vol, les braquages, les agressions et les placements des jeunes filles.
Saluant la «participation du président de l’Udis à la gestion de la cité et au jeu démocratique», Michelle Nsame Nze, la représentante des femmes a fait savoir que «les femmes ont décidé de ne plus rester en marge de la société», mais qu’elles ont besoin de soutien en termes de formation, d’entrepreneuriat en perspective de leur autonomisation.
À son tour, le représentant des jeunes a rappelé que cette catégorie représente 70% de la population dont plus de la moitié a moins de 30 ans, représentant une main-d’œuvre importante. Face au chômage, il propose la création des alternatives telle que l’entrepreneuriat et la promotion des Activités génératrices de revenus (AGR). «Si nous souhaitons réduire le taux de chômage des jeunes, il faut la promotion de l’entrepreneuriat dans les écoles et dans les universités: un pied à l’école et un pied dans les affaires», a-t-il fait savoir, prônant également l’accès sans distinction aux financements.
Invitant les uns et les autres à «redescendre sur terre et à se réveiller», Hervé Patrick Opiangah prodiguant des conseils en vue d’aider cette population à se prendre en charge, a déclaré qu’il ne peut pas «porter la croix de ceux qui sont venus dire ce qu’ils vont faire et n’ont rien fait».
Si pour l’essentiel des doléances il fait savoir qu’elles ne relèvent pas de sa compétence et qu’il n’a pas les moyens nécessaires par exemple pour la construction d’une route, il a néanmoins promis que ce qui pourra se faire se fera avec la participation de tous. «Si je mets 1000 francs, vous pourrez mettre chacun 500 francs, 200 francs et cela aidera à la réalisation de nos projets», a-t-il dit, invitant ses militants à s’impliquer dans ce processus.
Un rapport contenant les doléances et préoccupations des populations du 6e arrondissement a été remis au président de l’Udis pour appréciation en vue de la faisabilité et de la réalisation des projets essentiels et profitables à tous. Hervé Patrick Opiangah pourrait dans les prochains jours rencontre ces habitants du 6e arrondissement dans le cadre d’un séminaire visant à leur montrer la voie vers l’entrepreneuriat.