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Libreville, dans le top 15 des villes les plus chères du monde
Publié le mercredi 18 juin 2014   |  Gabon Review


Libreville
© Autre presse par DR
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Classée au 30è rang en 2013, cette année-ci la capitale gabonaise gagne pas moins de 15 places dans le classement peu envié des villes les plus chères du monde.

Au moment où des rumeurs incessantes parlent de tensions de trésorerie au niveau de l’Etat, le baromètre annuel récemment rendu public par le cabinet de consulting ECA International classe la capitale gabonaise parmi les 15 villes les plus chères du monde.

En effet, dans son rapport publié le 10 juin dernier, ECA International place la capitale gabonaise au 14è rang alors qu’elle occupait le 30è rang en 2013. Si au niveau africain, la capitale gabonaise semble moins chère que Luanda (Angola, 3è), Juba (Sud-Soudan, 10è) et Brazzaville (Congo, 12è), il n’en demeure pas moins qu’elle est plus onéreuse que bien d’autres villes du continent à l’instar de Dakar (Sénégal, 33è) ou Lagos (Nigeria, 45è), perçue comme la citée la moins chère d’Afrique par les expatriés.

Pour les auteurs du classement, la raison est à chercher du côté des coûts de facteurs élevés, notamment s’agissant des importations telles que l’«alimentation» avec «l’épicerie, les produits laitiers, la viande, le poisson, les fruits et les légumes frais», ainsi que des «généralités» tels que «les vêtements, les appareils électriques… ».

Et pourtant, pour cette enquête menée entre mars et septembre 2013, les évaluateurs affirment que «certains coûts tels que celui du logement locatif, les charges (électricité, gaz, eau), les achats d’automobiles et les frais de scolarité n’ont pas été inclus». «Ces articles peuvent faire une différence significative pour les dépenses, mais sont généralement compensés séparément dans des emballages d’expatriés», estime ECA International, qui explique que «cette comparaison du coût de la vie a été faite sur la base de divers pays développés pour refléter le mode de vie international. D’autres indices reflètent des comparaisons spécifiques de ville à ville, et les différents niveaux d’efficacité d’achats».

Quoi qu’il en soit, cette information est loin de plaire. Bien au contraire, elle suscite quelques craintes, aussi bien chez les nationaux que chez les expatriés car, elle confirme l’impression générale d’une paupérisation galopante. Près de dix ans après l’adoption du Document de stratégie de croissance et réduction de la pauvreté (DSCRP), ce sujet n’a jamais été aussi brûlant. N’est-ce pas Mc Kinsey ?

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