Après une Semaine africaine particulièrement réussie organisée à Libreville fin août-début septembre et à moins de deux mois de la COP 27 qui se déroulera en novembre prochain en Egypte, Jeune Afrique met en avant les personnalités qui composent la « task force Gabon » sur le climat. C’est sur eux qu’Ali Bongo Ondimba – « l’un des chefs d’État africains les plus investis dans la lutte contre le réchauffement climatique et la protection de la nature », rappelle l’hebdomadaire panafricain – s’appuie pour « faire du Gabon un pays leader dans la préservation de la forêt du bassin du Congo ». Le premier d’entre eux est l’incontournable Lee White, le dévoué ministre de l’Environnement. Voici ce qu’écrit à son sujet notre confrère.
« Ce Britannique de 57 ans, né à Manchester et naturalisé gabonais, est le principal inspirateur de la politique publique de préservation de la biodiversité. Doctorant en zoologie, Lee White avait débarqué au Gabon en 1989 pour s’installer dans un laboratoire en pleine forêt de la Lopé (Ogooué ivindo).
Deux décennies plus tard, le voilà devenu ministre des Eaux et forêts, et l’un des conseillers les plus influents du président tout en dirigeant, dans le même temps, l’Agence nationale des parcs nationaux (ANPN). C’est lui qui monte au créneau pour dénoncer le scandale du « kevazingogate », du nom du bois précieux au cœur d’un trafic orchestré par des sociétés chinoises avec la complicité de fonctionnaires locaux. L’affaire, révélée par l’ONG américaine Environmental Investigation Agency, a fait perdre son poste à son prédécesseur et au vice-président, Pierre Claver Maganga Moussavou. »