Gabon : Le développement humain aussi élevé qu’en Ukraine

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Publié le mardi 13 septembre 2022 | Gabon Review

© Autre presse par DR
Vue aérienne de la ville de Libreville

Le Gabon se place au 112e rang mondial dans le rapport sur le développement humain 2021-2022 du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), publié le 8 septembre dernier. Avec un score de «0,706», le Gabon se classe dans la catégorie «Développement humain élevé», aux côtés des pays comme l’Ukraine (77e mondial, «0,773»), la Chine (79e mondial, «0,768»), ou encore le Brésil (87e mondial, «0,754»).

Le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) a publié, le 8 septembre dernier, le rapport sur le développement humain 2021-2022. Intitulé «Temps incertains, vies bouleversées : façonner notre avenir dans un monde en mutation», le document classe les pays sur la base de l’Indice de développement humain (IDH), qui mesure le niveau moyen atteint dans trois dimensions fondamentales du développement humain : vie longue et en bonne santé, connaissances et niveau de vie décent.

En d’autres termes, le classement de l’IDH évalue le niveau de développement humain des pays (189 au total), en se basant sur plusieurs données, impliquant entre autres le niveau d’éducation de la population, la santé et le revenu. Avec un IDH de «0,706», le Gabon, 112e mondial et 8e en Afrique, est logé dans la catégorie «Développement humain élevé», aux côtés de l’Ukraine (77e mondial, «0,773»), la Chine (79e mondial, «0,768»), le Brésil (87e mondial, «0,754»), etc. Le pays d’Ali Bongo fait mieux qu’en 2020-2021, où, avec un IDH «0,703», il était au 119e rang mondial et à la 9e position en Afrique.

Selon le PNUD, un ensemble d’incertitudes s’accumulent et interagissent pour perturber la vie de manière inédite. «Les couches d’incertitude s’accumulent et interagissent pour bouleverser nos vies de façon inédite. Certes, l’humanité a déjà connu les maladies, les guerres et les dérèglements climatiques. Mais la convergence de pressions planétaires déstabilisantes, d’inégalités croissantes, de transformations sociales radicales visant à alléger ces pressions et d’une polarisation généralisée génère des sources d’incertitude nouvelles, complexes et interactives pour la planète et ses habitants», a affirmé l’administrateur du PNUD.

«Une nouvelle normalité s’esquisse, et le Rapport sur le développement humain 2021/2022 “Temps incertains, vies bouleversées : façonner notre avenir dans un monde en mutation“ vise justement à la comprendre et à y répondre. Il s’agit du troisième et dernier volet d’une trilogie de rapports regroupant le Rapport 2019 sur les inégalités et le Rapport 2020 sur les risques liés à l’Anthropocène – cet âge où les humains sont devenus une force majeure à l’origine de changements planétaires dangereux», a ajouté Achim Steiner.

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