Les déplacements du président de l’Union pour la démocratie et l’intégration sociale (Udis), Hervé Patrick Opiangah, auprès des différentes couches sociales du pays se sont poursuivis les 10 septembre à Libreville. Il était l’invité de l’Association nationale des personnes vivant avec un handicap du Centre social d’Akébé. Aux pensionnaires, il assure soutien et accompagnement dans la mesure de ses possibilités.
Le président de l’Union pour la démocratie et l’intégration sociale (Udis), Hervé Patrick Opiangah, s’est rendu, le 10 septembre, au Centre social d’Akébé, dans le 3e arrondissement de Libreville. Une descente de terrain s’inscrivant dans le cadre de la finalisation du partenariat avec les personnes vivant avec un handicap afin de mieux apporter son assistance à l’Association nationale des personnes vivant avec un handicap et dans un cadre concerté.
À l’exemple d’autres zones et localités où il a déjà été invité, le chef de file de l’Udis a reçu un chapelet de doléances. Des sollicitations reposant notamment sur la recherche des logements décents pour les handicapés, les problèmes de chômage, de formation et d’absence de loi spécifique protégeant les personnes vivant avec un handicap. «Il était important de venir toucher du doigt les conditions de vie de nos compatriotes qui n’ont pas été aidés par la nature. (…) Ce sont des compatriotes qui ont besoin d’échanger, de discuter avec des frères, des personnes capables de relayer leurs préoccupations quotidiennes, qui ont toutes un caractère social», a laissé entendre Hervé Patrick Opiangah.
Le président de l’Udis qui promeut la politique de proximité en allant régulièrement à la rencontre de la population estime «qu’on n’a pas le droit de laisser au bord de la route cette catégorie de compatriotes qui n’ont pas demandé à venir au monde dans ces conditions et qui méritent que l’on s’occupe davantage de leur quotidien».
Ce qui lui fait dire que le partenariat est la matérialisation des «êtres humains qui ont décidé de cheminer ensemble, de partager leur fardeau quotidien et de voir comment, ensemble, arriver à susciter de l’intérêt et pourquoi pas des actes forts à l’endroit de cette communauté de la part des pouvoirs publics et des âmes sensibles».
Le président de cette communauté, Prosper Eyang, salue quant à lui, ce partenariat qui va amener les siens à voir autrement, «à comprendre que nous sommes des personnes à part entière». «Il va nous ramener à la lumière, sortir des ténèbres. Avec ce partenariat, nous pourrons relever le défi pour que certaines choses se réalisent», a-t-il dit.
Au regard des lancinantes questions de logement, d’emploi, de formation, de loi encadrant et protégeant la personne handicapée, le président de l’Udis et ses collaborateurs ont pris note, assurant transmettre ces doléances aux pouvoirs publics. Car, l’Udis est membre de la Majorité républicaine et sociale pour l’émergence soutenant l’action du président Ali Bongo Ondimba.