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«Brimades à Sans-Famille» : Patrichi Tanasa paierait-il pour son franc-parler ?
Publié le samedi 3 septembre 2022  |  Gabon Review
L`ex-ADG
© Autre presse par DR
L`ex-ADG de la GOC, Christian Patrichi Tanasa
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S’il avait été sorti de l’isolement quelques jours après sa condamnation par la cour criminelle spécialisée, l’ancien administrateur directeur général de Gabon Oil Company (Goc) serait à nouveau détenu dans une cellule de 2x2m, rarement nourri et sans possibilité de visite de ses parents. Son avocat, Me Anges Kevin Nzigou évoque des «brimades» qu’il pense être dues aux déclarations de son client au cours de son procès en juillet dernier.


Un hasard ? Les conseils de Christian Patrichi Tanasa Mbadinga ont du mal à y croire après les déclarations faites par leur client pendant son procès devant la cour criminelle spécialisée en juillet dernier et même après celui-ci, dans une lettre adressée à la Nation gabonaise. L’ancien ADG de la GOC serait à nouveau confiné dans «un espace de 2 mètres sur 2 depuis plus d’un mois [où] il passe toutes ses journées allongé sur un matelas perché sans le droit de se déplacer ni de parler à qui que ce soit, encore moins de recevoir la visite de quiconque, y compris sa famille, en dehors de ses avocats», informe Me Anges Kevin Nzigou dans un communiqué parvenu à Gabonreview.

«Il est impossible de considérer que ces traitements sont le fait du hasard. Il est difficile de ne pas faire un lien entre [ceux-ci] et les déclarations de mon client lors de son procès», écrit l’avocat qui informe par ailleurs que la ministre de la Justice a plus d’une fois été saisie au sujet des «brimades» auxquelles serait soumis Patrichi Tanasa, privé de son repas quotidien depuis plusieurs semaines.

«Nous tenons à rendre le gouvernement responsable des conséquences graves qui adviendrait de ces traitements, d’autant que notre pays, membre du Conseil des droits de l’homme a été déjà interpellé sur les tortures infligées à mon client», prévient Me Nzigou.

Christian Patrichi Tanasa Mbadinga a été condamné, le 20 juillet 2022, à 12 ans de réclusion criminelle pour détournement de fonds publics, entre autres. Lors de son procès, et même après, il avait mis en cause plusieurs personnalités parmi lesquelles Sylvia Bongo Ondimba, Nourredin Bongo Valentin.
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