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Gabon : L’entourage de Ségolène Royal rappelle à Libération les 3,5 millions d’euros perçus en 2015 pour l’organisation d’un forum
Publié le vendredi 2 septembre 2022  |  LaLibreville.com
Gabon
© Autre presse par DR
Gabon : Ségolène Royal, Star du NYFA 2015
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La présence de Ségolène Royal au Gabon à l’occasion de la Semaine africaine sur le climat n’est pas du goût de Libération qui lui a consacré un article au vitriol. Mal lui en a pris, l’entourage de l’ex-ministre et présidente de la COP 21 a répliqué, sèchement, au quotidien de la gauche française radicale. En lui rafraichissant la mémoire.

« Non, Ségolène Royal ne s’est pas faite payer pour se rendre au Gabon. Elle s’y est rendue dans le cadre de la Semaine africaine sur le climat. Et s’il y a d’autres événements de ce type, elle reviendra au Gabon sans la moindre hésitation et avec un égal plaisir », a réagi un membre de l’entourage de l’ex-ministre française.

Ce jeudi 1er septembre, Libération, un quotidien français de gauche radicale, a publié un article acerbe sous le titre « Ségolène Royal, la très complaisante invitée spéciale de la Présidence (gabonaise) ». L’ex-ministre et présidente de la COP 21 y est notamment pointée du doigt pour, assure le journal, s’être faite rémunérer pour se rendre au Gabon.

Des allégations balayées d’un revers de main par son entourage. « Ségolène Royal n’a pas besoin de se faire payer pour se rendre au Gabon ou que ce soit ailleurs. Et elle n’a, en l’occurrence, pas été payée […] Ségolène (Royal) est une militante de très longue date de la cause environnementale comme en atteste son parcours. De plus, elle a un attachement particulier à l’Afrique, continent sur lequel elle est née. A deux mois de la COP 27 en Egypte, alors que l’été a été brûlant partout sur la planète, il était tout à fait normal pour elle de se rendre ici, au Gabon, pour cette Semaine africaine du climat », rappelle ce proche.

« Quand le sage montre la lune, l’imbécile regarde le doigt »

Celui-ci déplore par ailleurs une « polémique inutile ». « Cet article me fait penser à cette maxime chinoise : ‘quand le sage montre la lune, l’imbécile regarde le doigt », ironise-t-il, ajoutant que « Libération aurait mieux fait de s’intéresser au sujet de fond, le climat, traité sous l’angle des préoccupations africaines à l’occasion de cette semaine au Gabon. » Mais, prétend-t-il, c’est « un travers largement répandu dans les médias qui préfèrent largement l’accessoire au principal ».

Le camp Royal ne se contente pas de défendre. Il contre-attaque. « Quand Libération parle de se faire payer pour venir au Gabon, il parle d’expérience si ma mémoire est bonne. Qu’il commence donc par balayer devant sa porte ! » Une allusion au fait qu’en 2015, le quotidien avait perçu la coquette somme de 3,5 millions d’euros (près de 2 milliards de francs CFA) pour l’organisation d’un forum aux retombées plus qu’incertaines. Le parquet national financier (PNF) en France avait alors ouvert une enquête. Pierre Fraidenraich, à l’époque directeur opérationnel de Libération et organisateur du forum de 2015, avait présenté sa démission du groupe Altice, la maison mère.

Mazarinade

Malgré le communiqué indigné signé à l’époque par la société des journalistes de Libération, l’argent perçu de la part du Gabon n’est jamais retourné dans les caisses du Trésor public de ce pays.

Mais selon un autre membre de l’entourage de Ségolène Royal, le Gabon ne serait en réalité qu’un prétexte pour « dézinguer » l’ex-ministre qui a fait ces derniers mois un retour remarqué sur la scène politique hexagonale. « Le soutien de Ségolène Royal à Jean-Luc Mélenchon lors de la présidentielle de 2022 n’est pas du goût de tous dans l’entourage du leader de La France Insoumise qui guette ses moindres faux-pas ». Ce serait, selon lui, davantage à cette aune qu’il faudrait lire l’article, qu’il qualifie d’ailleurs de « mazarinade », publié ce jeudi 1er septembre dans Libération.
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