C’est par le biais d’une petite annonce parue dans le quotidien L’Union dans sa livraison du vendredi 26 août 2022 que l’information a été donnée. En effet, l’archevêque de Libreville, Monseigneur Iba-Ba a informé les « les responsables des garages et des bars » de la Vallée Sainte Marie, du lancement au courant du mois de décembre 2022 de la phase d’expulsion et de démolition.
La nouvelle semble passer en sourdine dans l’opinion publique. Pourtant, plusieurs opérateurs économiques installés depuis des années dans cette vallée érigée en sanctuaire religieux, risquent de ne plus avoir de local à partir du mois de décembre 2022. Et pour cause, l’évêque de Libreville, Monseigneur Jean Patrick Iba-Ba a annoncé le lancement de la phase d’expulsion et de démolition dans les 4 mois.
Le processus fait suite à l’opération de recensement des occupants sans titre ni droit de la Vallée Sainte Marie lancée en janvier 2021 pour laquelle les riverains de cette zone avaient fait plusieurs recours. Ayant rejeté toutes les tentatives de négociation des riverains, l’archidiocèse de Libreville invite donc les tenanciers de bars et les responsables de garages de cette zone à « libérer les lieux avant la date de l’opération précitée ».
Au-delà de la gestion de son patrimoine foncier, l’Archidiocèse de Libreville veut donc élaguer deux phénomènes générés par les bars et les garages, notamment, la dépravation des mœurs et l’insalubrité pour ne citer que ceux-là. Les concernés ont donc 4 mois pour s’exécuter. « L’Archidiocèse de Libreville décline toute responsabilité en cas de dommage survenu dans le cadre de cette opération », conclut le communiqué.