En souvenir à l’assaut de son quartier général à Libreville, en 2016, le chef de file de la Coalition pour la nouvelle République (CNR) et probable challenger d’Ali Bongo en 2023 annonce une nouvelle édition de la «Journée des martyrs» censée s’étendre sur 4 jours à compter du 31 août prochain. Plusieurs activités sont prévues au Gabon et en France.
C’est devenu une tradition. Le 31 août prochain aura lieu la 6e édition de «Journée des martyrs». Organisée par la Coalition pour la nouvelle République (CNR) formée autour de Jean Ping, cette activité est censée commémorer la contestation populaire des résultats de l’élection présidentielle de 2016 et particulièrement l’assaut du quartier général de campagne du candidat de l’opposition à l’époque. Plusieurs personnes auraient trouvé la mort lors de ce raid, à en croire une partie de l’opposition dite radicale. L’affaire reste pendante au niveau de la Cour pénale internationale (CPI).
Il n’empêche, six ans après, et alors qu’approchent les prochaines élections politiques au Gabon (législatives, locales, présidentielle), Jean Ping et ses soutiens entendent marquer le coup. Jeudi 25 août, une «réunion conjointe» a eu lieu à la résidence du chef de file de la CNR, à Libreville. Probable challenger d’Ali Bongo en 2023, Jean Ping annonce un programme étalé sur quatre jours et comportant «trois temps forts» : l’érection de «la stèle des Martyrs au QG», à Libreville ; et à Paris, la célébration d’une messe d’Action de grâce ainsi qu’une marche au départ du Trocadéro, dans la capitale française.
À travers ces différentes «cérémonies», les initiateurs souhaitent honorer la mémoire des personnes ayant perdu la vie au cours des évènements du 31 août 2016. «Les Martyrs ne meurent pas», a posté Jean Ping ce vendredi 26 août sur Facebook.