Les contrôles routiers de la Gendarmerie nationale interdits dans le Grand Libreville

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Publié le vendredi 26 aout 2022 | Agence Gabonaise de Presse

© Autre presse par DR
Des gendarmes gabonais patrouillent dans le quartier aux abords de la Radio Télévision Gabonaise, dont des militaires se sont emparés, le 7 janvier 2018.

LIBREVILLE – Le Commandant en chef de la Gendarmerie nationale, le général de brigade Yves Barassouaga, a décidé, le mercredi 24 août écoulé, de la suspension provisoire des contrôles routiers intempestifs dans le Grand Libreville, face aux plaintes récurrentes des usagers, a appris l’AGP.

«Le commandement a pris la décision d’interdire l’exercice de la police de circulation routière dans le Grand Libreville», a déclaré le général de brigade Yves Barassouaga, lors de la célébration des grandes couleurs à l’école de gendarmerie d’Owendo.

Cette décision du commandement en Chef de la gendarmerie fait suite au rappel à l’ordre du chef de l’État, Ali Bongo Ondimba, aux policiers et aux gendarmes, lors de son discours à la Nation, à la veille de la fête de l’indépendance le 17 août dernier.

C’est pourquoi, profitant de cette cérémonie officielle, le général de brigade Yves Barassouaga s’est montré ferme face aux agents qui ternissent l’image de ce corps d’élite.

Il a donc condamné ouvertement les pratiques de corruption et de racket auxquelles «ces brebis galeuses» se livreraient à cœur joie. «Les brebis galeuses, je vous intime l’ordre de vous adapter au règlement militaire», a-t-il tonné.

Cette suspension de contrôles routiers, dits intempestifs, concerne le Grand Libreville, notamment Libreville, Owendo, Akanda et Ntoum.

Quelques jours plutôt, c’est le ministre de l’Intérieur, Lambert-Noël Matha, qui menaçait de sanctions, les chefs hiérarchiques des policiers qui ne veulent pas se conformer au code de bonne conduite.

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