Après avoir reçu les associations des parents d’élèves, le ministre de l’Éducation nationale a en début reçu les principales centrales syndicales de son département ministériel. Camelia Ntoutoume Leclercq veut garantir aux apprenants et leurs parents une année sans grève ni rien de semblable et surtout, une rentrée scolaire tranquille d’autant que celle de l’année dernière s’est déroulée sous fond de tensions dans le secteur éducatif.
La rentrée des classes 2022-2023 se déroulera-t-elle sans tensions ? L’actualité relative à ce secteur incite à répondre par l’affirmative et le ministre de l’Éducation nationale espère bien que oui. Après avoir reçu les associations des parents d’élèves en fin de semaine écoulée, ce début de semaine elle s’est entretenue avec les principales centrales syndicales de son département ministériel. Il était question de faire avec ses interlocuteurs, un point global de l’année écoulée et préparer la rentrée des classes prévue pour le 5 septembre.
«Le ministre voulait discuter avec les partenaires sociaux parce que nous sommes déjà à la veille de la rentrée scolaire 2022-2023», a déclaré le représentant du Syndicat de l’éducation nationale (Sena). «Le ministre a posé un certain nombre de points, les partenaires sociaux ont apprécié et donné leur point de vue. On a fait le bilan de l’année dernière, on a vu ce qui a marché et ce qui n’a pas marché. On s’est contenté de voir tout ce qui doit concourir pour la nouvelle année qui va commencer», a poursuivi Magloire Memiaga. À en croire les partenaires sociaux, Camelia Ntoutoume veut une rentrée normale, comme elle devrait toujours l’être.
«Ce que le ministre a fait aujourd’hui, c’était interpeller les partenaires sociaux que nous sommes afin que nous puissions réfléchir ensemble pour une rentrée scolaire apaisée», a déclaré le délégué général de la Convention nationale des syndicats du secteur éducation, Alfred-Désiré Engone. Dans un contexte frileux où les enseignants dans une «attente positive», restent préoccupés par les moyens et conditions de travail, l’intégration de nouveaux enseignants, le statut des stagiaires, les titularisations et bien plus, la ministre de l’Éducation nationale se veut rassurante.
«Le ministre a confirmé que les recrutements seront effectifs et nous a montré l’effectivité des constructions qui se poursuivent. En gros, les établissements sont déjà prêts pour accueillir les élèves», a dit Magloire Memiaga. Ses pairs et lui-même apprécient d’ailleurs la démarche de Camelia Ntoutoume Leclercq. «Nous remarquons avec beaucoup de satisfaction que Mme la ministre de l’Éducation nationale est très ouverte au dialogue depuis. C’est une collaboration qui se passe très bien et nous sommes satisfaits», a dit Irène Dembe.