Dans ses perspectives pour l’année 2023, le Gabon mise sur une production pétrolière en hausse de 2,2 %, selon les prévisions contenues dans le document de cadrage macroéconomique et budgétaire pour la période 2023-2025. Cette production s’établirait alors à 10,99 millions de tonnes contre des prévisions de 10,7 millions de tonnes métriques en 2022 dans la loi de finances rectificative (PLFR).
Cette hausse selon le document de cadrage macroéconomique et budgétaire se ferait « sous l’effet de la mise en exploitation de nouveaux puits », lit-on dans ledit document.
Aussi, les capacités de stockage de ces produits pétroliers pourraient augmenter. Car, d’après la même source, le Gouvernement a achevé les travaux relatifs à l’aménagement du quai multiproduits à Owendo, dans le secteur de l’Aval pétrolier. Parallèlement, la construction d’un dépôt de produits pétroliers blancs (essence, gasoil, pétrole et Jet A1) entamée il y a quelques années est en voie de finition. Par ailleurs, un projet de construction des centres emplisseurs à l’intérieur du pays est en cours de réalisation afin d’améliorer l’approvisionnement en gaz butane sur le territoire national.
La hausse de la production des produits pétroliers envisagée pour 2023 aurait un impact sur le produit intérieur brut (PIB) dont le taux de croissance s’établirait à 3,2 % en 2023 d’après la même source.
En 2021, la production nationale de pétrole a atteint 10,04 millions de tonnes métriques (73,29 millions de barils) en baisse de 6,7 % par rapport à 2020. Un repli qui s’explique par l’observation des quotas OPEP+, mais également à des aléas opérationnels (avarie sur de câbles électriques alimentant les sites Anguille et Torpille) et à un faible taux de disponibilité des équipements (compresseurs, générateurs électriques, etc.) chez Total Gabon et Assala Gabon, apprend-on. Et à fin mars 2022, la production nationale de pétrole brut s’est située à 2,55 millions de tonnes métriques contre 2,48 millions de tonnes en 2021, soit une progression de 2,8 %. Une hausse s’explique par la résolution des problèmes opérationnels rencontrés certains opérateurs en fin d’année 2021.